Journal de bord #3 – Un mois au Japon

Cela pourrait être un journal de confinement mais je n’en ai toujours pas envie. Pourtant ce journal de bord lié au challenge Un mois au Japon (proposé par Hilde et Lou) est clairement influencé par le confinement. Je n’ai toujours lu aucun récit autre que de la jeunesse. Je suis très assidue dans ma pratique sur duolingo qui me permet d’échapper aux réseaux sociaux.

Retour sur une semaine de lectures et découvertes sur le thème du Japon.

Encore et toujours plus de mangas

Changement radical d’ambiance dans mes lectures. J’ai laissé de côté les couvertures fleuries.

extrait manga HokusaiTout d’abord j’ai fini de lire le manga sur Hokusai de Shôtarô ISHInoMORI. Je n’ai absolument aucune critique sur la construction et les dessins. On a un récit bien mené, un style très années 80, mais également des pages qui évoquent le travail de Hokusai.
Par contre j’en ressors assez dépassée par le personnage. Hokusai était tellement obsédé par une quête de la perfection qu’il m’est apparu comme étant très égoïste et désagréable. Il est également obsédé par les femmes et il adore se moquer des autres personnes évoluant dans le même milieu professionnel que lui.

Si ce livre vous intéresse, je propose d’en faire un livre voyageur (je vous l’envoie et vous vous engagez à l’envoyer à la prochaine personne intéressée puis finalement il revient chez moi, 1er envoi à l’issu du confinement). Laissez moi un message si ça vous tente de le lire.

J’ai décidé de tenter la lecture de manga sur liseuse (j’ai un trèèès vieux kindle) grâce aux nombreux livres mis en ligne gratuitement par différents éditeurs. J’ai donc dévoré les trois premiers tomes de la série Rinne, de Rumiko Takahashi. Vous avez probablement entendu parler d’elle, car elle a reçu le Grand Prix d’Angoulême en 2019. Sa série la plus célèbre est Ranma 1/2.
On retrouve dans Rinne le style graphique de Ranma 1/2 et j’ai également pris beaucoup de plaisir à lire l’histoire.
On y suit une adolescente capable de voir les fantômes. Elle essaie de rester discrète à ce sujet jusqu’à ce qu’un nouvel élève de son lycée se révèle également capable de les voir et même de les accompagner dans l’au-delà. J’aime le contraste entre les deux personnages principaux et la variété des histoires et rebondissements introduits par les fantômes.
Par contre il y a 40 tomes et je ne les lirai probablement jamais tous car je n’ai aucune envie de me lancer dans un tel achat (à moins de les retrouver à la bibliothèque…).
Pour info, Nine 8 ans, les a dévoré avec grand plaisir.

2 lectures japonaises

Puisque la semaine dernière j’ai réussi à finir Le vieux fou de dessin, j’ai décidé de me motiver en continuant à lire de la littérature jeunesse. J’ai donc lu Aberration, Le réveil des monstres et Pégase et la flamme de l’Olympe. C’était juste ce dont j’avais besoin, des récits faciles à lire, invitant à tourner les pages rapidement, avec des personnages attachants et une victoire presque totale à la fin (ce sont tous les deux des tomes 1).

Hokkaido in ink. Carnet de voyage

Je ne sais trop ce qui m’a tant séduit lors de mon séjour à Hakodate, pour faire du Hokkaido la région où j’ai terriblement envie de retourner (voire même de vivre quelques années). Du coup, dès que je vois quelque chose sur le sujet, je le dévore.

Hokkaido in ink. est une autoédition de l’artiste voyageur polonais Mateusz Urbanowicz.
Ses dessins sont d’une très grande précision. Pour toutes les pages sur Hakodate, mon amoureux et moi pouvons dire précisément quel lieu est représenté.
Les textes sont courts et apportent juste le truc en plus pour savoir pourquoi l’auteur a réalisé ce dessin, ce lieu, plutôt qu’un autre. J’ai trouvé dommage qu’il n’y ai pas plus d’informations concrètes sur les lieux, car je trouve la région passionnante (elle a connu des contacts très particuliers avec les occidentaux par exemple), mais ce n’était pas le but de ce petit carnet.

extrait Hokkaido in ink
Il circule dans Hakodate de vieux trams. Ils semblent sortir d’un musée et ils sont très rares.
tram Hakodate
D’ailleurs, je n’ai pas réussi à photographier un seul de ces beaux trams, mais uniquement ceux transformés en publicités roulantes.
maison Hakodate
Une maison à la sortie de la ville (il n’y a rien pour les piétons, mais la balade jusqu’au cimetière vaut le coup pour les maisons, la mer, le cimetière).

Si cela vous tente de découvrir d’autres récits sur une autre vision du Japon, j’avais publié une sélection de 5 livres sur le Japon loin des clichés.

Mes progrès en japonais

J’ai initialement réactivé mon compte duolingo pour limiter mon temps sur les réseaux sociaux. Quand j’attrape mon smartphone par réflexe, je vais sur duolingo au lieu d’ouvrir facebook. C’est assez efficace et autant dire que je fais de nombreuses leçons tous les jours.

Toutefois la chose qui est la plus importante pour un apprentissage réussi est la raison pour laquelle on le fait. J’ai donc réfléchi à ce que j’attends de mes nouvelles connaissances en japonais et en italien. Clairement, fuir les RS pourrait être suffisant. Cependant, j’adore la gymnastique permettant de passer d’une langue à une autre. Je trouve stimulant et rafraîchissant de vivre en contexte plurilingue même si c’est dans mon foyer.
Donc mon objectif est de pouvoir utiliser le japonais comme langue de référence pour certaines choses de mon quotidien. Par exemple, 90 % de ce que je fais ou lis en lien avec l’instruction en famille est en anglais. J’aimerai en faire autant en japonais que ce soit pour parler cuisine, lire des mangas ou (plus probablement) découvrir de nouveaux tutos bricolages.

Du coup, j’ai introduit deux nouveautés dans mon quotidien : des flashcards que mon namoureux avait reçus en cadeau au Japon et de la musique en japonais quand je travaille.

flashcards hiragana
Chaque carte représente un lieu célèbre (provenant du monde entier) et un hiragana

Voici mes deux chansons préférées de cette semaine. Ce n’est pas dans le but de les traduire, mais pour avoir les sonorités de la langue dans les oreilles.

Pas de photo de cuisine cette semaine, alors que nous avons mangé du oyakodon. C’est un plat que j’adore mais il n’est absolument pas photogénique. Et je ne fais aucun plan pour la semaine à venir car je ne les tiens jamais.

Bonne semaine !

9 commentaires Ajoutez les votres
    1. Du coup en ce moment je fais italien et japonais et ce sont des langues suffisamment éloignées pour que je passe de l’une à l’autre sans mal. Par contre j’ai choisi le matin pour l’italien (qui me demande moins d’effort, car je suis juste en mode révision) et l’après-midi et la soirée pour le japonais.
      Allez, rejoins-nous pour le japonais, plus on est de fou, plus on s’amuse 😉

  1. C’est une très bonne idée de donner un objectif à ton apprentissage du japonais. Il y a une dizaine d’années, j’avais commencé à apprendre cette langue au même temps que ma fille préado, on faisait ça ensemble et on se parlait parfois en japonais pour les petites choses du quotidien, c’était très marrant. On s’était même donné des surnom en japonais.
    Je ne connais pas grand chose sur Hokkaido, mais le peu que j’ai lu sur l’histoire de cette région est assez fascinant.
    bonne semaine et bonne lecture

    1. L’objectif concret est essentiel et c’est vrai que jusqu’à présent j’ai beaucoup fonctionné pour les voyages, accumulant un maximum de connaissance en peu de temps et oubliant tout au retour ! J’aimerai bien changer ça, vu que je ne suis pas sûre de quitter la France avant longtemps.
      Bonne semaine à toi aussi.

  2. J’adorerais découvrir le carnet de voyage « Hokkaido in ink ». Les flashcards donnent vraiment envie! J’ai approximativement les mêmes objectifs. Par moment, je m’imagine allez au Japon un jour et rencontrer ma correspondante mais ce n’est pas en projet donc, l’objectif reste assez lointain. J’ai un peu moins travaillé ces derniers jours, courage! ^^
    Merci pour ton partage de musique, c’est toujours chouette de découvrir. 🙂
    Bon week-end.

    1. J’avais une correspondante japonaise quand j’étais au collège et même au lycée. Cela me semble tellement loin. Pour l’italien, j’ai trouvé un compte instagram d’une italienne qui raconte des courtes tranches de vie. à la base elle anime un compte YouTube pour apprendre l’italien, du coup elle parle vraiment à des apprenants. Je trouve ça génial et je me demande s’il existe la même chose pour le japonais…

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