Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?

Mon blog me manque.

Voilà, je le dis sans savoir quoi dire de plus. Ou plutôt sans vraiment en retrouver le chemin. Ne vous attendez donc pas à une résurrection et une reprise régulière d’articles.

Pouvoir écrire sur mes propres expériences me manque. À écrire pour avoir un salaire, à écrire sur des sujets qui ne me plaisaient pas, à voir certains projets stimulants prendre fin ou être inaccessibles, j’ai atteint au printemps dernier la limite. Celle vertigineuse qui me fait reculer et même tourner la tête non pas face au clavier de mon ordinateur mais face à l’idée de me retrouver seule avec lui.
Pourquoi écrire ? Pour qui ? Pour en retirer quoi dans cette société qui nécessite d’avoir avant tout de l’argent pour ensuite envisager de réfléchir à autre chose ? Pour apporter quoi dans l’abondance déjà existante en ligne ?

Sauf que ce blog est un espace de liberté personnel. Un espace qui évolue avec moi. Par curiosité, j’ai cherché le plus ancien article du blog, celui par lequel j’annonçais la création de cet espace. Il n’y est plus. Oui, je supprime sans aucun scrupule les mots qui ne servent à rien, qui n’apportent rien, même pas juste un peu de beauté ou d’intimité.
À ma grande surprise, ce bout d’intimité qui date de 2009 montre que je n’ai peut-être pas tant évolué. Mes veilles de départ se ressemblent toujours beaucoup.

Mais alors quelles sont les news ?

Le beau projet auquel j’ai participé en 2023 est la création d’une revue féministe sur le voyage : Flâneries. Très symboliquement le premier numéro arrive comme un cadeau pour bien débuter l’année. C’est un engagement qui me sort clairement de mes habitudes et de ma zone de confort, qui me confronte à une vision du monde assez éloignée de la mienne. Si les valeurs initiales sont celles que je partage, leurs expressions ne ressemblent à rien de ce que je connais. L’envie est forte de fuir en laissant le syndrome de l’imposteur prendre les commandes. Et pourtant, j’ai déjà écrit un texte à proposer pour le deuxième numéro et je me suis portée volontaire pour continuer à faire partie de l’équipe de coordination.

En famille, nous réfléchissons à une semaine de vacances à trois. Nous étions à Bologne l’année dernière, on se dit pourquoi pas l’Angleterre. Sauf que j’ai commencé à regarder les billets de train (autant que possible je ne veux pas prendre l’avion) et les tarifs sont assez effarants. La première estimation est à 300 € en train par personne contre 120 € en avion. Nous irons probablement ailleurs.

Je commence aussi à réfléchir à l’été, toujours en mode housesitting, pour garder des chats, des lapins ou simplement de jolies plantes.

J’ai écrit un court roman jeunesse et je me demande ce que je vais en faire.

À ne plus vouloir écrire, j’enseigne. Le français langue étrangère et l’anglais langue étrangère. Après tout, c’est mon diplôme principal. Je suis surtout en ligne à mon grand regret car j’aime bien les cours particuliers en face à face. J’aime proposer des jeux, du mouvement, des saveurs, du relief. Je me dis que ce serait sympa de faire des cours de soutien en français pour Français. Mais je manque de temps pour démarcher de nouveaux élèves (tout en ayant besoin d’en trouver de nouveaux…).

J’ai également dans un coin de ma tête l’envie de proposer un club lecture pour parents, pour réfléchir ensemble à ce qu’on lit, ce qu’on donne à lire, ce qu’on transmet. L’envie d’écrire une suite à mon premier court roman jeunesse. L’envie d’un changement radical professionnel pour revenir à l’idée que j’avais quand j’avais 12, 16, 25 ans.

Voilà donc mes quelques nouvelles qui n’en sont pas vraiment, qui ne sont qu’une facette, celle que je donne à voir en ligne.

Je me disais que c’était le bon moment car je viens aussi de finaliser des activités pour Nine, à sa demande, et j’ai l’intention de les mettre à disposition sur le blog d’ici peu.

À bientôt !