Le 26 octobre mon namoureux aura 27 ans. Un anniversaire entre deux villes, deux aéroports, puisque ce jour-là nous passerons d’Istanbul à Athènes. Il me fallait donc un cadeau à offrir avant ou après. Un cadeau qui ne pèse rien, nos sacs sont déjà suffisamment compliqués à faire.
Mon namoureux est le cuisinier de notre famille. Tout comme moi il aime les marchés locaux, mais ne peut s’empêcher de regretter de ne pas savoir comment les locaux cuisinent telle ou telle chose.
C’est ainsi que cette année il a suivi un cours de cuisine turque, dès nos premiers jours à Istanbul. Un cadeau d’anniversaire en avance, qui ne pèse rien de plus que les quelques grammes pris lors du repas suivant le cours.
Il existe de nombreuses écoles de cuisine dans Istanbul, proposant toutes des cours en anglais, avec des tarifs très variables, mais aussi des objectifs différents.
J’ai choisi Cooking Alaturka pour son emplacement au cœur de la vieille ville, pour le tarif, pour son accessibilité aux cuisiniers amateurs et enfin pour l’assurance de repartir avec les recettes apprises sous format papier. Il faut bien que j’y gagne quelque chose dans ce cours !
Ainsi de bon matin, jour de l’Aïd el-Kebir (une fête religieuse très très suivie accompagnée d’une semaine de vacances), il est arrivé après avoir découvert des rues désertes et a fait la connaissance de ses camarades du jour. Un public principalement américain mais très varié, un couple en lune de miel, une étudiante qui vient passer son année en Turquie, une mère et sa fille, mais tous des gens qui partagent le goût de la bonne cuisine.
Le cours commence, chacun s’équipe d’un tablier prêté sur place et au boulot. Seul bémol, le cours est à réserver aux personnes avec une bonne aisance en anglais, car les explications vont vite et il faut être bien réveillé.
Certaines tâches sont reparties entre les participants (tout le monde n’a pas besoin de couper les tomates) mais chacun est attentif et impliqué quand il s’agit de rouler le riz dans les feuilles de vignes.
Le cours s’accompagne de conseils plus touristiques, sur les épices à acheter par exemple. Et entre participants, on s’échange quelques tuyaux. Une bonne ambiance qui se poursuit jusqu’au déjeuner, moment très attendu puisqu’il s’agit de savourer le travail collectif fournit juste avant.
Petit bonus très important : apprendre à faire le café turc !
Ce jour là, l’objectif était d’apprendre à préparer cinq types de mezze (sorte d’entrée/apéritif). Il y avait donc les feuilles de vigne roulées, mais aussi de la purée d’aubergine, des boulettes de lentilles rouges épicées, du poulet au noix, de l’houmous et enfin des gâteaux aux noisettes.
Notre conseil est de bien vous renseigner sur le menu prévu ce jour-là. Il y a quatre menus différents, mis en ligne sur le site internet. Pour savoir quand est enseigné quel menu, posez la question lors de la réservation.
Êtes-vous du genre à prendre un cours de cuisine ? A tester sur place, avec un chef local comment préparer ce que tous les restaurants offrent ?
En savoir plus : Cooking Alaturka, cours de cuisine du lundi au samedi, midi et soir.
65€ par personne, possibilité de payer en euro, en livre ou en dollar.
Encore quelqu’un qui va vouloir que je goûte les feuilles de vignes…. Je n’aime pas ça, s’pas dur, pourtant^^
Par contre, les boulettes de lentilles, j’ai hâte!
Le gâteau aux noisettes était présenté comme un mezze ou bien avec le poulet, ils constituaient la suite du repas?
Bon, j’ai faim….
Le poulet était vraiment un mezze, il se mange avec du pain. mais les gâteaux aux noisettes formaient la suite du repas.
Pour les feuilles de vignes, je te rejoins, j’ai goûté sur place et je n’ai pas du tout apprécié. Dire que l’on retrouve les mêmes à Athènes.
Super chouette ce cadeau! Et c’est une belle façon d’en connaitre un peu plus sur la vie des locaux et de s’imprégner de leur culture. Nous partons en décembre en Thaïlande et je devrais normalement y prendre un cours de cuisine… j’ai hâte!
Ce qui est bien quand on vit en Asie, c’est que les vacances sont rapidement exotiques. J’adore la cuisine de cette région, mais si ma préférence va aux restos des immigrés chinois en Malaisie.
J’espère que tu nous parleras de ton cours de cuisine.
J’aime aprendre la cuisine turque
Et moi j’aime surtout la manger !
Bonjour, très sympa votre blog et c’est toujours intéressant de repérer les liens entre les cuisines turques et grecques ( 4 des plats évoqués sont considérés comme des spécialités grecques par les grecs 😉 )
Nous avons découvert d’abord Istanbul avant de prendre un vol direction Athènes. Et il était surprenant après juste quelques heures de vols de retrouver les mêmes plats défendues avec la même ardeur comme typiquement local !