Qui n’a jamais fait du camping pendant l’enfance ?
La joie des voyages de deux jours avec le centre aéré, ou en famille pendant les vacances d’été au milieu de nulle part ou avec des centaines d’autres touristes à deux pas de la mer.
J’ai testé les diverses options précédentes pendant mon enfance. Et je me souviens très bien du jour où j’ai décidé que je ne camperai plus jamais de toute ma vie entière. J’étais pré-ado, en centre aéré et il a plu… dans la tente. Celle-ci était vieille, plus vraiment étanche et donc ma copine (dont j’ai totalement oublié l’identité) et moi-même avons eu nos affaires trempées. Je ne sais plus vraiment comment la nuit s’est terminée, mais c’était fini, le divorce était officiel, je voulais du CONFORT !!!!
Alors bien sûr, quand j’ai commencé à rêver de grands voyages en vélo, mon namoureux a bien rigolé. Jusqu’à ce que je l’oblige à récupérer une tente que personne n’utilise chez ses parents pour faire des essais.
Ce guide de survie est le genre de guide que j’aurai aimé lire avant de partir. Même si me connaissant, je ne suis pas sûre que j’aurai suivi la moitié de mes propres conseils… Car après tout, quoi de mieux que l’aventure quand on part loin de chez soi ?
Règle N°1 : faites toujours des essais
On essaye de monter la tente (et on recommence jusqu’à réussir), on vérifie que le duvet n’est pas troué. Et on s’assure d’avoir vraiment envie de faire ça avant de partir pendant un mois.
Sinon on peut aussi commencer par 2 ou 3 nuits, juste pour voir si on supporte d’être à trois dans la même tente.
Si comme moi, vous êtes du genre à ne pas aimer les essais, les plans et les longs préparatifs, que vous dites oui à trois semaines de camping car vous aimez beaucoup la personne qui vous le propose, ne dites oui qu’à quelqu’un qui a plus d’expérience que vous, quelqu’un dont la tente sert de temps en temps et qui a une vague idée de l’endroit où vous vous rendez.
Ou alors préparez-vous à l’idée que ce ne sera pas facile, mais que si on le fait dans la bonne humeur, tout le monde s’en tire mieux.
Règle N°2 : lâchez du lest
Vive les surprises, les imprévus, les douches froides, les chutes de vélo qui vous laissent la joue en sang, les moustiques, vos enfants qui hurlent à l’autre bout du camping, la pluie et les étoiles qui brillent toutes les nuits.
Vous risquez de trouver que rien ne se déroule comme prévu (pour le meilleur comme pour le pire), mais il est fort probable que de retour chez vous, vous considériez l’ensemble comme de classiques vacances au camping. Tout est une question de perspective.
Règle N°3 : établissez des roulements
Puisque rien n’est comme à la maison, tout le monde en profite. Et c’est l’anarchie : les enfants ne veulent plus prendre de douche et se battent pour avoir la seule et unique assiette avec le dragon dessus tandis que les parents ont la flemme de laver le linge.
Une seule solution contre l’anarchie : faire des roulements. Prenez le temps de réfléchir à toutes les situations à risque (la distribution des assiettes, la vaisselle) et créez des roulements. Oui, en tant qu’adulte, cette liste va être longue à faire, mais j’ai testé pour vous : elle pourrait vous sauver la vie dès le premier jour !
Le plus dur est de se souvenir des détails de votre programme, car franchement, au réveil, on s’en moque de l’assiette dragon, mais c’est là que le monde entier pourrait s’effondrer.
Règle N°4 : ne prévoyez pas de pyjama en double
Le raisonnement de base est : mon enfant si mignon pourrait faire pipi au lit. Après tout, les toilettes sont loin, il fait froid la nuit. Ou il pourrait être malade… Un deuxième pyjama serait donc bien utile.
Oui, sauf qu’en cas de pipi au lit il faut aussi laver le duvet et peut-être un drap, un doudou… La machine est quasiment inévitable de même que le sèche-linge. Alors autant glisser le pyjama avec.
Par contre, une petite couverture pour finir la nuit pourrait être utile…
Règle N°5 : Prévoyez un très gros pull… ou deux
C’est l’été, il fait beau et il est tentant de ne glisser qu’un pull et une écharpe dans votre sac.
Il ne vous faudra qu’une seule soirée à papoter devant la tente pour comprendre votre erreur : il peut faire super froid (surtout si comme moi vous commencez dans la Forêt Noire).
Mesdames, je vous conseille carrément le gros pull de votre chéri que vous pourrez enfiler par dessus votre premier pull.
Et… ça vaut le coup de partir en famille ?
Malgré les duvets à laver par jour de pluie, le froid en soirée et les douches écossaises, c’est quand même sympa de faire du camping. Déjà votre porte-feuille vous remerciera mais surtout, en bousculant toutes les habitudes, tout le monde est obligé de s’adapter, de grandir, d’écouter les autres.
On peut même apprécier ça, sans jamais rien partager avec le voisin, en dehors d’un vague salut sur le chemin des toilettes.
Et puis, c’est vraiment génial de boire un thé bien chaud en regardant les étoiles briller loin de la ville, tandis que les enfants dorment paisiblement.
Merci pour ce partage. 🙂 Le camping en tente, ça n’est pas fait pour moi… même si pour dépanner, je suis prête à recommencer. 100 % d’accord avec le gros pull à prévoir. J’ai souvenir d’un camping au mois de juillet où j’ai eu très très froid faute d’avoir prévu un duvet suffisamment épais et une paire de chaussettes !
Bon camping !
J’aurai effectivement du conseiller de prendre des couettes en plus du duvet ! En forêt noir, heureusement que ma copine avait des couvertures en plus.
Personnellement, j’adore camper… et pourtant la pluie dans la tente, on l’a vécu genre plusieurs jours de suite quand j’étais ado’ mais pour autant, ça ne m’a pas découragée. J’aime le côté nature et rustique du camping, même si du coup je fais quand même vachement attention à bien tendre la toile et mettre en place la tente pour éviter les accidents 🙂
Depuis j’ai testé du temps en tente sous la pluie avec une tente en très bon état, et c’est tout de suite plus agréable ! Tout est une question de matériel et un peu de rustique je veux bien, une tente qui a des fuites, plus jamais !