Cefalu était notre objectif en quittant la Grèce. Une petite ville de Sicile dont nous ne connaissions rien. Et pourtant, cette destination se révèle évocatrice de nombreux souvenirs pour nos proches. Premier voyage en avion de ma grand-mère. Vision d’un papa jeune et en maillot de bain sur la plage pour une amie.
Les rues sont pavées et leur étroitesse associée aux déambulations piétonnes en soirée en chassent toutes les voitures. En matinée, pour éviter les voitures nous slalomons entre les pots de fleurs, les petits vieux et les mobylettes mal garés. Une ville très masculine quand on s’y promène en journée, évoquant les hommes d’Istanbul qui sont les seuls à avoir le temps de s’asseoir pour discuter ou rêver pendant plusieurs heures. L’image de la commère se dessine ici au masculin.
Pour rencontrer les femmes, les mères, les cuisinières, il faut se rendre au marché le samedi matin, faire la queue pour avoir le droit à son tour de parole puis le défendre quand inévitablement on tentera de vous doubler.
Le soleil brille depuis notre arrivée. J’ose même sortir sans pull certains jours. Il y a des baigneurs, rares mais bien présents sur la plage et dans l’eau. Lors du coucher, nous continuons à nous étonner de la capacité du sable à infiltrer chaque repli des robes ou des chaussettes.
Mais surtout, en suivant les conseils de l’office de tourisme et le hasard, nous découvrons les petites églises, les impressionnantes crèches, des agneaux dans un coin et deux oies face à eux.
Nous sommes à Cefalu depuis 12 jours maintenant, mais la ville est loin de nous avoir révéler tout ses secrets.
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C’est spécial toutes ces crèches 🙂
Je pense que cela fait partie des incontournables du Noël italien. Le 25 décembre à 20h, la salle exposant une dizaine de crèches pour un concours était ouverte et pleine !
La crèche dans la télé, j’adore! 😉
Il y avait aussi une crèche dans un ballon de basket. Les gens du coin ne manquent pas d’imagination !