Mois par mois : mars et avril 2019

Le blog continue au ralenti, toujours par manque de temps mais aussi de motivation.

La vie sans école

Nos mois sont à présent marqués par deux rendez-vous importants pour Nine : le club lecture et le club sciences. Cela s’ajoute à ses cours hebdomadaires de contrebasse, à des parties de jeux de rôle et à des ateliers proposés par les musées ou d’autres familles en IEF (instruction en famille).

J’ai écrit un article entier sur notre club lecture donc je ne vais pas revenir dessus. Mais c’est vraiment un rendez-vous agréable et stimulant. Les discussions sur les livres sont le point de départ à de nombreuses discussions mais aussi à des réflexions plus personnelles.
Pour le club sciences, là je délègue à mon amoureux (non pas que je n’aime pas les sciences, mais j’ai quand même besoin de travailler).

Pour avoir une raison d’écrire plus souvent, j’ai proposé à Nine de faire un journal de famille. Il s’agit d’une sorte de journal d’actualité de deux pages A4 recto-verso. Nous l’avons imprimé et distribué à la famille proche. Pour le réaliser, elle a envoyé des questions à une de ses arrières-grands-mères et à une tante, téléphoné à une autre tante, retouché des photos, fait de la mise en page, inventé tout un horoscope, etc. Si elle n’a pas tout écrit, elle s’est énormément investie dedans.
L’expérience lui a tellement plu qu’elle a très envie de proposer un prochain numéro pour l’été. Ce fut par la même occasion une façon simple et efficace de donner des nouvelles et de célébrer haut et fort les victoires équestres d’un membre de la famille.

Nos balades : Lyon, Thann, Montargis

En Mars je me suis offert trois jours de balades en solo à Lyon. J’ai même déjà pris le temps de publier un article sur mon circuit street-art à la Croix-Rousse et même de publier un article plus personnel sur les quais et les gens que l’on y croise.
J’en retiens surtout la fantastique exposition de Steve McCurry, dont l’intérêt était dans les présentations audios qui accompagnaient de nombreuses photos.

Lyon corto Maltese
Exposition sur Hugo Pratt au musée des Confluences
Lyon Steve McCurry
Exposition sur le travail de Steve McCurry à la Sucrière, Lyon
Petit déjeuner lyon
Petit déjeuner au Kitchen Café

Le retour des beaux jours nous a permis de faire notre première randonnée alsacienne de l’année du côté de Thann, dans les Vosges Alsaciennes. À partir de l’œil de la sorcière nous avons marché avec plaisir, avec l’impression d’être seuls au monde.

Randonner à Thann
Vue sur les Vosges depuis l’Oeil de la Sorcière

Fin avril nous avons séjourné dans le Loiret pendant sept jours. Nous étions à Gien où réside ma famille. Cependant nous avons été nous promener un peu et nous avons surtout découvert les sculptures de la forêt de Montargis (en face du stade de Paucourt). Par contre la météo du reste de la semaine (et le travail) ne m’a pas permis d’aller flâner dans les rues de Montargis à la découverte du street-art qui y est de plus en plus nombreux. Il faudra donc que l’on y retourne.

Forêt de Montargis sculptures
Le conte du petit chaperon rouge en forêt de Montargis

Lectures : BD, documentaire et cœur serré

avis les passeurs de livres de DarayaJ’ai beaucoup lu ces derniers mois, surtout des bandes dessinées. Et certaines lectures m’ont fait verser plus d’une larme.

Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie est un témoignage bouleversant sur le courage de jeunes hommes. Alors que leur ville était encerclée, privée de l’essentiel et régulièrement bombardée, ils résistaient grâce à la lecture, l’échange, l’instruction. C’est un livre d’une grande pudeur que nous offre Dephine Minoui, à partir de ses échanges avec ses jeunes hommes, tandis qu’elle vivait dans son confort, loin (mais pas si loin) de la Syrie.
Impossible de ne pas, au fil de ma lecture, repenser au récit Les ailes de Sarajevo (dont je vous parlais ici) qui m’avait également énormément touché, mais pour des raisons bien différentes.

Un autre texte qui serre le cœur est la bande dessinée Groenland Manhattan de Chloé Cruchaudet dont j’aime beaucoup le travail. Le récit repose sur une histoire vraie, celle d’un jeune esquimau qu’un explorateur américain ramène à New-York. Ici se pose la question de l’identité et de l’altérité. Sans tomber dans le pathos, la BD nous fait découvrir un fait qui mérite autant le souvenir, le respect et le pardon que les zoos humains parisiens des Expositions Universelles.

avis les doldrumsPour finir sur une note plus légère, Nine et moi avons lu les Doldrums, tome 1. C’est un roman qui nous a passionné. Tout commence par un petit garçon qui a ce truc en lui, sa mère le voit bien à chaque fois qu’elle le regarde, il a ce truc dans les yeux qui fait qu’il va finir par partir à l’aventure. Alors elle le protège et l’empêche de sortir. Mais lui, il voudrait surtout savoir ce qu’il est arrivé à ses grands-parents, portés disparus sur un iceberg en Antarctique.
Ce n’est pas un récit d’aventure, mais un roman sur l’amitié, sur les limites que l’on doit dépasser, sur les coups du sort que l’on doit accepter, sur les personnes si différentes mais si géniales.
Nous y avons retrouvé un certain rythme et une voix que l’on trouve surtout dans les récits intemporels (de Mark Twain à Jack London) et que j’aime particulièrement lire au fil des soirs.

Le blog, la newsletter, les rencontres

En avril, pour la première fois au lieu de faire un atelier collectif sur les voyages avec enfant, j’ai fait du coaching personnalisé. La discussion m’a permis de prendre conscience que j’ai effectivement accumulé une véritable expertise sur le thème des voyages en famille et surtout de la question de l’instruction en voyage (autour du monde ou non).
Du coup, je vais prospecter pour faire plus souvent du coaching sur ce thème. Autant allier plaisir et travail ! Si ça vous intéresse, contactez-moi en privé.

Par contre je n’ai aucun article d’avance sur le blog, aucun projet de balade. Les prochaines semaines sont à construire !

4 commentaires Ajoutez les votres
  1. Ta phrase de début d’article m’a fait rire. Quelle honnêteté ! C’est vrai que la motivation pour écrire peut venir à manquer. Merci pour tes suggestions lecture. Moi les dernières larmes je les dois à « petit pays », que tu connais certainement…

    1. Au brouillon, j’avais écrit que je n’avais pas le temps. Mais je préfère être honnête avec moi-même.
      Je ne connais pas « petit pays », je viens de lire le résumé et effectivement cela semble un roman bouleversant. Je me le note, même si j’ai beaucoup lu sur le sujet et que je prends maintenant une certaine distance tellement c’est « horrible ».

        1. Juste après avoir lu ton premier message je l’ai vu mis en avant à la librairie. Je viens d’emprunter pas mal de chose à la bibliothèque, mais j’ai noté le titre pour la prochaine fois. je te tiendrai au courant.

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