Peu, c’est mieux que rien

Grâce à Cathy j’ai (re)découvert le site All japanese all the time et j’y ai lu un intéressant billet sur la différence entre 0 et 1. Pour faire simple (et pour ceux qui ne lisent pas l’anglais), l’auteur insiste sur la différence entre ne rien faire du tout et faire un tout petit peu. Car avec un tout petit peu, on apprend quand même. C’est long, laborieux et la plus part du temps on a l’impression que ça ne sert à rien. Mais j’ai plus de chance de parler un jour japonais en écoutant la radio en japonais pour tenter de saisir quelques mots au vol qu’en me lamentant sur le manque de temps/d’organisation/de courage.

Je suis bien loin de pouvoir jamais tenir une conversation, mais j’ai retrouvé un esprit positif face à ce projet. Après tout, je pourrais véritablement finir par vivre au Japon plus vite que je ne le pense. Alors je fais l’effort de sortir les imagiers en japonais de ma fille pour les regarder avec elle et essayer de déchiffrer quelques mots.
Je fais peu, mais je le fais avec une approche optimiste !

En me baladant sur différents sites dédiés aux langues étrangères, j’ai également remis en question ma pratique de l’anglais. Cette langue est très présente dans mon quotidien. On m’a déjà demandé si je suis américaine (seuls des français peuvent poser une telle question et ce n’est pas lié à la langue mais à la culture). Mais je ne suis pas américaine et l’anglais est une langue étrangère pour moi. Je ne peux pas regarder les épisodes de Doctor Who sans sous-titres (en anglais, mais sous-titre quand même). Plusieurs fois par semaine j’ouvre un dictionnaire en ligne pour vérifier le sens d’un mot.
Je suis toujours en phase d’apprentissage de l’anglais. Et lorsque je regarde Doctor Who et non un drama, je n’améliore peut-être pas mon japonais, mais je progresse en anglais. On ne peut pas tout faire en même temps !


Et pendant ce temps là, ma fille d’un an, francophone, en France avec des parents français, ne peut pas échapper à ce mélange. On évite autant que possible l’anglais avec elle. Elle l’apprendra bien assez vite, surtout que nous l’avons choisi comme langue secrète réservée aux parents. Malgré tout, nous avons quelques livres en anglais, mes préférences musicales vont à la musique anglophone. A l’inverse, j’essaie de lui faire profiter au maximum de mes très faibles connaissances en japonais. Et je suis vraiment curieuse de savoir quelle genre de jeune polyglotte elle va devenir.

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