Nevers le temps d’un après-midi

Découvrir une ville demande du temps. Alors quand on n’a qu’un seul après-midi pour se faire une idée, on espère du soleil pour illuminer le tout et repartir avec un bon souvenir.

Ceux qui me suivent depuis le début de notre vie nomade savent déjà que la météo a tendance à se jouer de nos espoirs, après la Grèce sous la pluie et Tunis sous la grêle, notre après-midi à Nevers a été marqué par un temps gris et froid.
Tellement froid que face à la grande rue déserte et sans charme que l’on remonte en quittant la gare, nous n’avions plus qu’une envie, trouver un café et ne le quitter que quelques heures plus tard pour reprendre la route… Encore faut-il être capable de rester assis pendant plusieurs heures d’affilées.

Nevers (2)
Dès l’ouverture de l’office de tourisme, j’ai abandonné mon namoureux avec tous nos sacs et notre précieuse table de café pour obtenir un plan et l’espoir d’un peu d’action. Je fuyais également une déferlante de bons mots du type « Nevers, ça nous botte » ou « on pourrait aller acheter des bottes à Nevers ». J’espérais trouver la médiathèque, moins de caféine mais plus d’occupation et de silence. A la place, j’ai trouvé l’office de tourisme.

En moins de 5 minutes, j’avais un plan en main, un petit gâteau dans le ventre, la direction du centre ville (où je pensais être) avec commerces et rues piétonnes, deux aquariums dans l’arrière-salle de l’office de tourisme pour occuper ma fille au moins trente minutes et un endroit où poser tous nos sacs. C’est exactement pour ça qu’il faut toujours aller dans les offices de tourisme ! Encore merci à la personne en poste ce jour là.

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Grâce à elle, nous sommes partis avec un entrain retrouvé, direction le centre ville. Nous avons plongé dans la campagne électorale pour les municipales, nous nous sommes réfugiés dans une jolie boutique de jouets en bois puis dans une librairie. Nous avons salué la Loire, pris plaisir à sortir l’appareil photo, à lever la tête, à explorer cette nouvelle étape de notre périple.

Nevers est une petite ville où les façades de maison se ressemble un peu trop, mais qui compense par un centre agréable, un beau palais ducal et une église lumineuse. Nous n’avons rien vu, avec cette impression d’avoir tout vu. L’après-midi était à la fois trop long (et froid) et trop court. Nous ne retournerons peut-être jamais à Nevers, nous ne verrons rien de la faïencerie locale et n’aurons aucun conseil à donner (autre que fuyez le quartier de la gare). Mais nous avons en tête trois brèves rencontres, une maman-infirmière qui réconforta Nine (et moi) après une terrible chute, une vieille dame curieuse de nos gros sacs et pleine d’encouragements pour la suite, et l’office de tourisme, ses poissons et son accueil chaleureux.

Nevers (1)

2 commentaires Ajoutez les votres
  1. Ah moi aussi j’ai fait la Grèce sous la pluie. J’en étais très triste d’ailleurs. Mais bon, c’est comme ça, on ne décide pas du temps malheureusement !
    Pour Nevers, c’est dommage. C’est une si jolie ville ! Mon frère y habite 😉 J’adore m’y promener. Peut-être y retournerez-vous un jour sous un ciel plus favorable 🙂

    1. On ne décide pas du temps quand on part quelques jours, mais nous y sommes restés un mois et demi et c’est long sous la pluie !
      Pour Nevers, nous y repasserons peut-être car nous avons un projet de balade en bateau et le trajet le plus direct c’est le train jusqu’à Nevers. La vie est étrange.

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