Mois après mois : février 2018

J’ai l’impression de me répéter, de toujours trouver que le temps passe trop vite. En réalité février a été un mois studieux et donc ce que je regrette véritablement c’est de ne pas avoir pris le temps de me promener.

Balades et visites de février

Je suis un peu gênée de le dire, mais je ne suis pas sortie une seule fois de Mulhouse. Je n’ai même pas visité un seul musée. Je crois que je me suis laissée déborder par le boulot et un sérieux mal de dos.

Parc Salvator à Mulhouse

Par contre Nine a passé une dizaine de jours avec son papa et son papy. Elle a suivi une semaine de cours de ski au Champ de Feu. Elle était dans le groupe des Oursons et elle a adoré. Il semble qu’elle ait fait de supers progrès, même si les virages sont encore… inexistants ? à l’origine de toutes les chutes ? Elle en a profité pour faire également un peu de patinage, regarder les jeux olympiques et soutenir à 200 % l’équipe féminine française de rugby.

J’ai voulu profiter de son absence pour tester certaines randonnées urbaines proposées par le Club Vosgien, mais il faisait très froid. Je n’ai donc fait qu’une petite boucle de rien du tout (4 km), passant devant chez moi. Un circuit qui m’a détourné de mes itinéraires de prédilection, le temps de saluer hérons, ragondins, canards et poules d’eau.

Rencontre à la tombée de la nuit

Mes dernières lectures

Puisque j’ai eu une dizaine de jours de solitude, j’en ai profité pour lire, travailler, jouer sur l’ordinateur et me lancer dans de nouvelles séries télés.

J’ai été complètement happée par Les ailes de Sarajevo de Bill Carter sur ses séjours dans la ville de Sarajevo assiégée. J’ai découvert ce titre grâce à l’article critique de Laurence qui a ensuite accepté de me le prêter.
Plus que les mots, ce sont les récits de vie, les élans de vie même, qui habitent chacune des personnes que Bill Carter rencontre qui m’ont touchée. Pourtant ce récit commence par un deuil et un cirque humanitaire. La folie n’est jamais loin. L’auteur se reconstruit, cherche un sens à ce grand n’importe quoi et part à la rencontre des hommes et des femmes enfermées dans cette ville assiégée. Il va trouver l’amitié et la vie, découvrir un élan créatif unique.
Et sans vraiment le vouloir il va alors lancer un projet complètement fou dont certains moments forts mettent la larme à l’œil. Il va donner une voix et un visage aux habitants par le biais de la tournée européenne de U2.
Ce n’est pas un documentaire, Bill Carter ne cherche pas à nous enseigner ce que cette guerre fut. Il témoigne de sa propre vision des choses, remettant l’humain au centre de tout. Ce qui en fait un livre si chargé en émotions.

Ce n’était pas une lecture facile et j’ai eu du mal à me lancer dans un autre livre, choisissant dans un premier temps de me limiter aux mangas. Et de fil en aiguille, une idée en entraînant une autre, je me suis plongée dans un récit qui patientait sur mon étagère depuis quelques mois.

Le restaurant de l’amour retrouvé avec sa couverture douce, son décor japonais et ses promesses de gourmandises me semblait tout indiqué pour changer d’atmosphère.
Lorsque Rinco découvre que son petit ami l’a quittée, elle perd sa voix et tout ce qu’elle possède. Elle retourne dans son village d’origine auprès de sa mère qu’elle a toujours détesté. Et elle y ouvre son restaurant, un lieu unique et hors du temps.
Je pensais trouver dans ces pages de la légèreté et une certaine innocence. J’espérais un livre un peu niais et une douce histoire d’amour. C’est finalement un livre sur la vie, un récit poétique avec la délicatesse de la fleur en couverture. Les saisons passent, les menus de restaurant de Rinco défilent et l’amour ne manque pas de venir s’immiscer entre les pages. L’amour inconditionnel d’une petite fille pour son lapin, l’amour de jeunesse que l’on a perdu, l’amour qui finit en divorce douloureux et en souvenirs impérissable, l’amour d’une mère à sa fille.
Je voulais de la beauté et des sourires, j’ai eu de la beauté et des larmes. Un livre n’est pas moins beau ou moins réconfortant car il nous fait pleurer. Par contre un beau livre peut donner envie de faire plus attention lorsque l’on cuisine et que l’on écoute nos proches nous parler.

La vie, le quotidien, l’IEF

Le mois a commencé par notre rendez-vous avec l’éducation nationale, dans le cadre de l’instruction en famille suivi par Nine. Un rendez-vous qui s’est bien déroulé et qui a surtout été l’occasion de se promener dans un nouveau quartier. Nous avons terminé notre balade dans un café du centre ville pour savourer des gaufres (mais je ne partage pas l’adresse car je ne les ai pas trouvé fantastiques).

Conséquence de notre séjour au Cambodge, Nine et moi avons envie d’aller à la piscine plus souvent. Elle pour apprendre à nager, moi pour le plaisir de sentir mon corps vivant et actif. La natation a toujours été mon sport de prédilection, une activité qui me vide la tête et me laisse en forme.
Par contre je n’ai pas l’intention d’apprendre à Nine à nager. Mon objectif est de lui permettre d’être suffisamment à l’aise dans l’eau pour ensuite lui proposer des cours avec un maître nageur. Si ça vous intéresse, j’utilise ce poisson pour suivre d’une fois sur l’autre l’évolution de son aisance dans l’eau.

Le blog et les rencontres qu’il permet

Comme je vous l’annonçais lors de mon bilan de janvier, le mois de février a commencé avec une rencontre dans un café de Mulhouse, le Tilvist. Laurence et moi-même y animions un atelier « Voyager avec un enfant ». C’était stressant et je ne peux que remercier Joël, le mari de Laurence, pour ses conseils avisés pour débuter l’atelier. Car le plus dur n’est jamais de savoir comment ou quoi dire, mais bien comment commencer.

C’était un plaisir de répondre aux questions, de parler du Cambodge, d’écouter les projets de chacun des participants. On espère pouvoir recommencer !
Par contre je n’ai aucune photo à vous montrer, car la personne qui a accepté d’en prendre pour nous s’est fait voler son appareil…

Côté articles, je suis toujours amusée de voir certaines destinations brusquement revenir dans les articles les plus lus. Ainsi ce mois-ci vous avez plongé dans certains vieux articles :
Rambouillet, qu’y faire avec des enfants ?
10 bonnes raisons d’aller en Belgique en famille
Voyager au Japon avec un bébé

Extrait de mon article sur le Japon avec un bébé : une « baby room » dans un centre commercial à Tokyo – août 2012

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