Pourquoi j’ai détesté Tokyo

Après un voyage d’environ 16h, nous avons atterri à 6h du matin à l’aéroport de Narita. Température extérieur : 27°. Ce sont bien des degrés celsius et le soleil n’était levé que depuis quelques heures.
Rien de prévu au programme en dehors du rendez-vous avec notre logeur à 17h30.

Direction Asakusa pour déposer les bagages dans une consigne et découvrir le quartier préféré de mon namoureux. Première remarque : ce n’est pas parce qu’il y a du vert sur un plan que l’on trouve sur place un parc. Quelques arbres oui, une petite fontaine pourquoi pas, mais de bancs et de pelouse pour laisser MiniN jouer, que nenni !
Il fait chaud, très chaud.
Pour déjeuner je décide de tester les takoyaki (boulettes de poulpe) que j’apprécie commander dans l’un des restos parisiens du quartier japonais. Vous connaissez le principe qui dit que c’est toujours meilleur dans le pays d’origine ? Et bien c’est une question de point de vue. Il y a une vraie différence de goût mais je n’ai pas du tout, du tout aimé.
Nous optons alors pour un resto de brochettes et nous tombons sur le serveur le plus mal-aimable possible.

Et il continue de faire chaud, chaud, chaud. C’est dur pour tout le monde et nous nous réfugions dans un centre commercial en attendant que les heures passent. Si c’est ça un été au Japon, je n’ai pas du tout l’intention de recommencer.

Comme si je n’avais pas assez fait d’effort pour cette première journée, nous nous perdons sur le chemin de notre appartement, avec chacun deux sacs sur le dos et un bébé.

Jamais je n’irai vivre à Tokyo. Oui oui je l’ai dit, de cette façon toujours délicate que j’ai de faire des grandes déclarations. Mais j’ai le droit de faire des déclarations grandiloquentes après un long voyage et une première journée déconcertante !

Le soir même j’ai découvert avec plaisir un grand appartement, un lit confortable, un bain à la japonaise (la méga classe) et surtout à la météo, on nous apprend que cette journée était exceptionnelle, avec les températures les plus élevées de l’été.
Bon finalement il va falloir attendre un peu avant de véritablement détesté le Japon. Car après tout avec un peu de vent, un minimum d’organisation et trois sacs en moins, c’est tout de suite plus agréable.

8 commentaires Ajoutez les votres
  1. Haha c’est fou c’est un peu ce que j’ai ressenti à mon arrivée.. xD
    Avec mes 18 kgs de valise et mes deux sacs respectivement d’une dizaine de kilos, sous 30°C j’étais un peu crevée.. Mais j’en étais pas à ce point là :p

    Vous avez eu une escale pour avoir un vol aussi long ?

    1. Escale à Rome, donc pas vraiment une coupure dans le vol. Mais tout s’est bien passé, on manquait juste d’un peu de sommeil et il faisait beaucoup trop chaud !

        1. Je comprends tout à fait le sentiment perso jamais de ma vie je reviendrais au Japon ils sont vraiment désagréable aucune notion de l’accueil, et ils sont omnubulé par le sexe ces japonais ! Berk c’est vraiment à vomir tout est à base de sexe en fait leur manga leurs affiche ils ne respectent pas du tout la femme ! Il n’y a plus aucune notion de culture japonaise c’est un pays qui est en réalité un grand centre commercial il y a des boutiques des cafés des restaurants c’est tout après oui les paysages sont magnifique mais polluer par tout ces gens qui veulent à tout prix vendre leur merde ! C’est vraiment lamentable perdre à ce point le sens de son pays plus d’histoire plus rien et le truc qui m’a le plus choqué c’est que tout le monde veut devenir américain ils ont la mémoire courte il leur ont balancer la bombe atomique mais normal ils veulent tous se teindre en blond parler comme eux et bref je déteste ce pays je n’ai qu’une envie rentrer en France VIVE LA FRANCE le plus beau pays du monde

  2. Tiens tiens, comme je vois un lien avec mon arrivée à Taïwan. De mon côté, n’importe quel lieu m’aurait fait cet effet à ce moment-là, les conditions de mon humeur étant intrinsèques, mais quand même!

    Du poulpe et moi de la pieuvre. Une record de chaleur et moi, un record de froid.

    Le temps à tuer dans un centre commercial avec mille sacs sur le dos (bon, juste un chaque, mais quand même)…

    Merci d’avoir remis ce souvenir dans ton fil d’actu 😉

    1. C’est ton expérience qui m’a rappelé cette première horrible journée. Mais aussi l’idée que l’on n’est pas obligé de tout aimé quand on voyage dans un pays paradisiaque.

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