Passer de Zagreb à Istanbul fait un choc. Nous passons d’un trajet en pleine campagne de 20 minutes entre la ville et l’aéroport, à un trafic au ralenti pendant plus d’une heure dans une zone hyper urbanisé.
Mais le ciel et les températures sont plus clémentes, les rues piétonnes sont bondés, les chats sont omniprésents (et pas sympas avec les enfants) et nous ne savons même pas dire « bonjour » et encore moins « merci ». Au passage notre appartement a diminué de 50%, de même que le prix de notre dîner.
Plus concrètement le kebab roulé nous revient à 5livres et le pain 1livre. Un beau choix de gâteaux au miel vaut moins qu’un kebab et finalement le plus cher est la glace pour touristes dans la rue commerçante Istiklal.
Car pour l’instant Istanbul est une ville qui se savoure. Trop de gens, trop de bruits, trop de choses à voir tout le temps. Mais partout, l’opportunité de se poser, de se retirer dans un coin, pour boire ou manger.
Mais aussi notre première petite galère de voyageurs, l’occasion pour vous de vous moquer sans difficulté de nous.
Les laveries-automatiques n’existent pas à Istanbul…
Notre appartement de Zagreb étant très humide et les températures très fraîches, notre linge avait besoin de 4 jours pour sécher. Donc nous sommes arrivés à Istanbul avec du linge à laver rapidement. Notre logeur nous a indiqué une direction et sac au dos, mon namoureux est parti, pour revenir une demi-heure plus tard. Ici il n’y a que des pressings où l’on paye le linge lavé à la pièce. Faire nettoyer une chemise coûte le prix de trois pains. Notre premier jour s’est donc terminé les mains dans l’eau, pour une lessive en famille (sans bassine et sans rien pour boucher l’évier). J’ai ensuite dû utiliser une pelote de laine de ma fille (un reste de laine qui l’occupe pour que la mamie que je suis puisse tricoter en paix) pour créer un fil à linge dans notre chambre. Heureusement ici le linge est sec en 24h !
Et vous, avez-vous déjà visité Istanbul ? Vous souvenez-vous de votre premier jour ?
J’y suis allée une fois 4 jours, je me souviens particulièrement des cireurs de chaussures qui nous poursuivaient littéralement, même quand on avait des baskets blanches! En revanche, le dernier jour j’y étais allée avec me doc, je ne les ai jamais vues aussi propres!!
On s’est fait eu par l’un des cireurs. Il a demandé une cigarette à mon namoureux qui a accepté. Puis il a proposé de brosser les chaussures pour le remercier, en précisant bien « gratuit ». Mais bien sûr, il a sorti rapidement le cirage et a ensuite réclamé de l’argent.
Je déteste cette façon d’avoir les gens, en se moquant de leur générosité. Mon namoureux n’a plus donné aucune cigarette après cela.
C’est vraiment sympa de suivre vos aventures ! Et non je ne vais pas me moquer, j’aurais même pas pensé à me servir d’une pelote de laine pour étendre la linge…
En même temps la majorité des gens ne se baladent pas avec de la laine à tricoter dans son sac. Mais j’ai un tricot en cours et pour faire du bricolage/bidouillage, j’avais mis un peu de laine qui me restait d’un vieux truc dans la trousse d’activité de ma fille.
Que de découvertes pour vous 3! Passez d’une ambiance à une autre en si peu de temps, cela doit être super enrichissant!
Pour le linge, ça me rappelle mes années de galère d’étudiante : pas les sous pour la laverie, pas de machine : même mes jeans je les lavais à la main et ils mettaient 3 jours à sécher! Et pour étendre je me débrouillais entre les portes, les chaises etc… (je ne tricotais pas! lol).
De jolis articles et photos en vue! Super!
J’ai toujours tendance à accrocher des ficelles pour faire sécher le linge. Mais comme dit mon namoureux, cela se transforme vite en camps de nomade.
Tu as commencé en grand! 😉 Je me suis fait prendre aussi pour le lavage, je me suis tannée et j’ai attendu ma prochaine destination 🙂
Nous avons trouvé une solution. Notre propriétaire possède en fait tous les appartements de l’immeuble et l’un d’eux, vide, possède une machine. Victoire !!!