Être autodidacte en langue # les bases de la réussite

Petit rappel : j’ai commencé fin janvier à apprendre le japonais avec beaucoup (trop) de matériel, aucun objectif précis, pas vraiment de temps spécifique pour étudier. Depuis, j’ai découvert le blog de Cathymimi qui est très stimulant sur l’apprentissage et la pratique des langues étrangères. J’ai essayé de réfléchir un peu plus pour moins m’éparpiller.

Du coup pour le mois de juin, j’ai mis en place quelques changements très positifs
– je me suis fixée un créneau horaire quotidien, valable quasiment tous les jours de la semaine,
– je me suis fait un carnet de vocabulaire,
– je me suis inscrite à des cours de japonais pour la rentrée.

Se fixer un créneau horaire est indispensable. Je suis convaincue qu’il faut travailler un peu tous les jours pour faire des progrès. Là je m’accorde environ une vingtaine de minutes par jour. J’avance doucement mais sûrement. Et quand j’ai un peu de temps dans la journée, je lis mon carnet de vocabulaire, déchiffre des hiraganas et des katakanas de l’un de mes livres, etc. J’essaie aussi dès que j’en ai l’occasion de construire mes propres phrases pour les tester sur mon namoureux. Je manque de vocabulaire, c’est sûr, alors je comble avec quelques mots de français. Mais le but est de m’approprier des structures de phrase.

Pour le carnet de vocabulaire, j’ai repris le format que j’avais pour le swahili, tout petit avec un à quatre mots ou un dessin/schéma par page (voir photo ci-dessous). Un format peu pratique pour retrouver un mot, l’objectif est surtout de pouvoir réviser. Ce carnet vient en complément de mon cahier de cours.
En effet dans le cahier je note tout le vocabulaire d’une leçon et tous les points de grammaire. Dans mon petit carnet, je ne note que les mots qui m’intéresse, que je sais pouvoir utiliser personnellement. D’un côté le mot est uniquement en japonais, de l’autre se trouve la traduction. C’est un mélange entre le répertoire de vocabulaire et les fiches de révision. Ce sont les mots à apprendre en priorité. Les autres doivent aussi être appris, mais plus progressivement.

carner japonais
Enfin je me suis inscrite à des cours. Car à la lecture des billets d’autres blogueuses, j’ai vu que c’est ce qui leur permettait de garder le lien avec la langue même lorsqu’elles étaient complètement débordée. Par contre je suis inscrite à un cours de niveau A1.1 (pour avoir le niveau A2 à la fin de l’année). On pourrait traduire par faux débutant, mais cela me demande d’ici la rentrée de travailler l’écrit ce que je ne fais quasiment pas actuellement.
C’est aussi pour moi un bon moyen de pratiquer le japonais, d’échanger et de me sentir moins seule dans mon apprentissage. Ce n’est plus de l’apprentissage en autodidacte mais cela pourrait être remplacer par des soirées polyglottes, une rencontre avec un autre apprenant… L’idée principal est de partager de façon régulière avec quelqu’un dans la même galère.

Je n’ai donc plus qu’à continuer sur ma lancée. J’envisage très sérieusement d’emmener ma méthode de japonais en vacances en juillet pour tout revoir depuis le début et ainsi ne pas tout oublier. Ce serait effectivement dommage d’oublier les bases alors que je pars au Japon mi août.

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