Il y a peu j’ai eu une panne de lecture. Ou plutôt une panne d’inspiration. J’avais envie de lire mais je voulais quelque chose de différents. Alors j’ai emprunté deux titres chaleureusement conseillés par ma bibliothécaire. Après avoir abandonné le premier après une centaine de pages, j’étais guérie;)
Voici quelques livres que j’ai lu, fini et apprécié.
Promenons-nous dans les bois – Bill Bryson
Il semble que Bill Bryson soit un auteur incontournable pour les amateurs des États-Unis avec sens de l’humour. Moi je suis juste amatrice de récit de voyage, mais en lisant la chronique de Michka, je me suis décidée à emprunter ce titre. Je l’ai dévoré et mon namoureux, à qui je racontais ma lecture, trépignais pour le lire juste après moi.
Bill Bryson s’installe dans le New Hampshire et découvre qu’à proximité de chez lui passe l’Appalachian Trail, un chemin de randonnée allant du sud au nord du pays sur plus de 4000 kilomètres. Le sentier devient une obsession et il décide de le faire. Un peu inquiet à l’idée de croiser des ours, il finit par se trouver un compagnon de voyage, un camarade de lycée qu’il n’a pas vu depuis des années.
Son récit est drôle, mais il est surtout intelligent. L’auteur est un fin observateur du monde qui l’entoure et n’hésite pas à mettre le doigt sur le détail qui ne devrait pas être là. Ce sont les Etats-Unis comme on les voit rarement qui défilent au fil des pages.
Mon namoureux a déjà réclamé d’autres livres du même auteur.
Fenêtre sur les palais célèbres – Megan Cullis & Barry Ablett
Dernièrement Nine a une période « princesse », mais sans le rose et les paillettes. Elle, elle rêve de princesses qui montent à cheval, partent faire la guerre avec leur mousquetaire et sont très intelligentes. Le rêve a évolué, elle est maintenant elle-même mousquetaire, au service de la famille royale.
Et comme moi, j’aime bien rappeler discrètement que toutes les princesses ne sont pas blondes et délicates (enfin je crois que Nine n’a pas besoin de moi pour ça), je lui ai trouvé un livre sur les palais du monde. Direction la Chine, l’Espagne, la Turquie, l’Angleterre, l’Inde, la France, la Russie et l’Allemagne. Ce sont tous des palais impressionnants, même sur le papier. D’autant plus que ce livre comporte des volets à soulever. On peut ainsi voir le plafond de la Cité interdite, les sols colorés de l’Alhambra ou encore les portes en argent du fort d’Amber (au nord de l’Inde). Ça manque de mousquetaires paraît-il, mais il y a des bals, un roi qui se promène en traîneau et des trésors, donc c’est plutôt pas mal.
Par contre, il y a tellement à voir que pour l’instant nous n’avons pas lu grand-chose.
Le photographe, édition intégrale – Guibert, Lefèvre & Lemercier
En juillet 1986, le photographe Didier Lefèvre part en Afghanistan faire un reportage photo. Il accompagne une équipe de Médecins Sans Frontières.
Il s’agit ici d’une bande dessinée d’un format très intéressant. Régulièrement les bulles cèdent la place aux photographies de Didier Lefèvre qui magnifient l’ensemble. C’est le récit d’un homme qui effectue sa toute première grande mission, d’un photographe qui n’a aucune idée de ce qui l’attend en Afghanistan. Mais c’est aussi l’histoire d’une équipe, qui avance, marche et souffre pour atteindre des villages isolés où tant les blessés de guerre que les civils ont besoin d’aide.
L’Afghanistan semble être un pays où le choc culturel est incontournable mais où les paysages sont à couper le souffle.
En parallèle à cette lecture, j’ai regardé deux films dédiés aux photographes de guerre. Je vous conseille The bangbang club, un film biographique sur un quatuor de photographes en Afrique du Sud pendant les quatre dernières années de l’apartheid. Deux d’entre eux ont obtenu un prix Pulitzer (chacun de leur côté). Dans un genre différent, j’ai vu Eyes of War avec Collin Farrell et Christopher Lee. On suit deux photographes qui partent en mission dans une région en guerre. Mais un seul des deux en revient. J’ai été bluffé par la fin. Je vous le conseille aussi, si c’est un genre qui vous tente, nous sommes plus dans la psychologie que dans le film d’action.
Et du coup j’aimerai bien revoir Blood Diamond, qui m’avait fait forte impression lors de sa sortie au cinéma mais dont les souvenirs s’estompent.
La famille buissonnière – Marie Gervais
Ce livre se veut un guide qui permet de retrouver le chemin d’une vie en extérieur. C’est surtout un très bon guide d’activités diverses et variés à faire en famille, en dehors de la maison. Le livre Parents d’artiste fait partie de mes livres préférés pour tout le discours de l’auteur sur l’art et les enfants. Ici, le discours de l’auteur m’a ennuyé. J’en ai marre des blablas alarmistes sur le fait que le monde va mal et que les enfants regardent trop la télévision.
Par contre les activités proposées sont nombreuses, ingénieuses, souvent gratuites et très intéressantes. Bien sûr, elles existent déjà toute sur le net, mais j’aime avoir un livre à attraper, à feuilleter rapidement. Lors de notre dernière balade, Nine et moi y avons jeté un œil. Et il a été décidé que nous devions absolument trouver un arbre permettant à Nine de s’y accrocher et de s’y balancer. Et nous l’avons trouvé. J’ai aussi emmené de la laine au parc pour créer un parcours du combattant que tous les enfants présents ont testé puis utilisé comme point de départ à d’autres univers.
Du coup, ce que j’aime dans ce livre, ce sont les grandes illustrations. Nine qui ne sait pas lire peut également s’en inspirer. Par contre je regrette que dans certains cas, tout ne soit pas dans le livre et qu’il soit nécessaire de consulter le blog de l’auteur (pour réaliser une pinata par exemple).
Le livre sur les palais et celui sur les activités en plein-air ont été reçu en service de presse. L’avis publié n’en est pas moins le mien.
Merci pour la petite mention en passant et je conseille à ton namoureux de lire motel blues. Ça a un peu vieilli ( il faut garder en tete que ça a ete ecrit il y a un petit moment )mais ça reste chouette
Merci pour le conseil. On devrait justement passer à la bibliothèque aujourd’hui, je vais voir s’il est en stock.
Je note ! Merci !
C’est toujours agréable d’être lu par d’autres accros aux livres 😉
Ahah, je n’ai pas pu résister au titre « Promenons nous dans les bois ». Merci, il a l’air excellent et je me le réserve comme nectar pour le weekend de l’ascension.
Je suis en train de lire « comment élever un enfant sauvage en ville » de Scott D. Sampson, paléontologue. Très prometteur, ne serait-ce que par son récit de ses longues promenades d’enfant en forêt et son analyse sur notre « indifférence » aux problèmes écologiques en partie liée à notre manque de connexion à la nature (on n’aime pas ce que l’on ne connaît pas).
Le livre que tu lis me tente par son titre. Nous sommes urbains et sans voiture, et je regrette de ne pas pouvoir rejoindre plus facilement la forêt ou la nature sous autre forme. Est-ce que l’auteur propose des activités concrètes en plus de sa réflexion ?
Dans la partie n°3 apparemment, mais je n’en suis qu’au début, moi aussi alléchée par le titre ! Son propos est aussi de dire que la nature sauvage se trouve partout (un rouge-gorge est un animal sauvage par exemple). Je pourrais t’en dire plus une fois terminé.
Pour les activités, j’ai adoré : le livre des jeux de piste et des chasses au trésor. https://www.amazon.fr/livre-jeux-piste-chasses-trésor/dp/2745956809/ref=cm_cr_arp_d_product_top?ie=UTF8
Le lendemain, nous avons bâti avec mon ainé une super carte au trésor pour les cousins.
J’ai aussi adoré « mille choses à faire par tous les temps ».
J’en parle ici : http://maviedefamille.canalblog.com/archives/2016/03/10/33496772.html
Merci beaucoup pour ces informations supplémentaires. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’animaux en ville, même s’ils sont souvent mal vus.