Balade dans Sarlat

Je n’ai pas vraiment choisi d’aller me promener en Dordogne.
Moi, j’avais surtout envie de participer à une rencontre nationale LAIA. Mais quitte à être là (à l’autre bout de la France ou presque), autant en profiter.

Cet article est comme une carte postale, pour répondre à l’invitation de Renée pour En France Aussi, pour faire court. Juste quelques mots car c’était bien joli mais que je n’y ai passé qu’une matinée.

Nous avons visité Sarlat par hasard, car c’était la ville la plus proche. Le matin, car cela évitait de sortir quand il fait trop chaud. Je n’avais aucune idée de la réalité touristique de la région.

Le tout début de journée est probablement le meilleur moment pour découvrir cette petite ville. Nous n’avons quasiment pas eu de difficultés pour nous garer alors qu’au moment de partir (un peu avant midi), il y avait des bouchons à l’entrée des parkings. Car oui, Sarlat est un très haut lieu touristique, avec des promeneurs et des voitures partout. Ce n’est clairement pas ce que j’apprécie (au contraire, cela m’angoisse) et rien que pour ça, j’ai presque envie de dire « n’y allez pas ! ».

Sauf que c’est joli Sarlat, c’est vivant. Les locaux se frayent un chemin jusqu’au marché (dans une ancienne église), slaloment dans leur plus belle tenue à la sortie de la mairie ou forment un bloc autour d’un cercueil qui effectue son entrée dans la cathédrale. Tout ça avant 10h.

Pour visiter la ville, j’ai voulu me fier à l’office de tourisme. J’y ai acheté un circuit papier, vraiment pas cher (à 0,50€), mais vraiment pas terrible. Il n’y avait rien pour les enfants.

Si Les clefs de Sarlat (le nom du circuit que j’ai acheté) permet de passer devant les plus belles maisons et de savoir où porter le regard, le texte est vraiment inintéressant. Je sais que c’est encore courant, mais raconter une ville uniquement en citant les noms des riches propriétaires des grandes demeures n’a aucun intérêt. Ainsi, je suis incapable de dire pourquoi il y a tant de chevaliers dans toutes les boutiques de souvenirs. Des chevaliers de quelle époque ? Pour quelle guerre ? Bien sûr je peux demander à Wikipedia, mais moi je retiens mieux avec la ville et ses cicatrices sous les yeux.
J’ai envie de découvrir son histoire, celle de la ville et de ses habitants, au pluriel. Pas juste les lubies des riches qui ont suivi la mode pour leur escalier ou ont été audacieux avec telle fenêtre.

C’était une jolie matinée, j’ai un nouveau collier steampunk poulpe (je vous recommande la boutique galerie A contretemps).
Mais en tête, je n’ai que des fragments, des images cartes postales pour rester dans le thème (et une petite impression d’oppression face à la quantité de personnes dans les rues). La sensation d’être passée à côté, sans avoir saisi l’envie de revenir pour donner une deuxième chance.

Bref, j’étais à Sarlat, il faisait beau. Le camping était sympa. Dommage que les vacances soient si courtes.