Cela fait deux ou trois mois que je n’ai pas donné de mes nouvelles concernant ma pratique et mon apprentissage des langues étrangères. Je manquais véritablement de motivation.
Lors de mon dernier bilan, je voulais me plonger dans une grammaire de japonais, en lire les cinq premiers chapitres puis me lancer dans la lecture du roman que j’ai acheté lors de mon voyage sur place. Je me suis laissé totalement démoraliser par l’avant-propos de la grammaire, au vocabulaire linguistique très spécifique (et je suis en master d’enseignement des langues étrangères).
Alors qu’est-ce que j’ai fait ?
Mes connaissances lexicales japonaises n’ont cessé de s’étendre grâce à ma fille, ses chansons et sa toute récente passion pour Totoro. Je connais des mots comme makurokurosuke ou donguri (qui se traduisent respectivement par noiraude et gland), je suis au point sur le cri de certains animaux (comme le bruit de la baleine) et sur les noms de ces animaux.
En parallèle (ou à défaut) j’ai décidé de faire des efforts sur mes autres langues. En ce moment je me passionne pour le blog d’une maman britannique installée pour quelques mois en Chine avec son fils de 12 ans. Le garçon a demandé à être scolarisé en chinois pour apprendre le plus possible cette langue. En anglais, elle raconte ses déboires pour trouver un établissement qui l’accepte et dernièrement son premier jour d’école. En temps normal c’est le genre de billet que je lis de façon passive. Mais ces derniers temps, je fais l’effort de chercher dans le dictionnaire les mots que je ne connais pas, de ne pas m’intéresser qu’au fond mais aussi à la forme.
Je me découvre également une envie de parler italien. J’ai eu des cours pendant deux ans (et c’était il y a looooongtemps) mais la personnalité très expansive de ma prof ne m’a jamais vraiment permis d’en profiter. Puisque je suis à la recherche d’un boulot pour l’année prochaine, je regarde les écoles italiennes qui pourraient avoir besoin d’un prof de FLE et tente de faire remonter à la surface des restes de vocabulaire et de constructions syntaxiques, qui associés à mon apprentissage du latin et ma maîtrise du français, me permettent de m’en sortir pas trop mal.
Et le japonais donc ?
Si j’ai décidé de vous faire un petit bilan, c’est que j’ai enfin tiré un trait sur l’horrible avant-propos de ma grammaire japonaise. J’ai donc entamé le premier chapitre, ré-activé des souvenirs de particules et de constructions syntaxiques, et appris quelques petits trucs. En fait, j’ai décidé de mettre le livre de grammaire dans mon sac à main et ainsi de l’avoir toujours sous la main dans les transports en commun. Bien mieux placé que sur mon bureau au milieu d’une pile de papiers.
Je souhaite continuer mes efforts envers le lexique anglais. Et j’aimerai trouver un peu de temps pour me trouver un blog sympa écrit en italien (auriez-vous des conseils ?). Je pourrai ainsi pratiquer de façon un peu plus régulière et progressivement améliorer mes connaissances. Je suis très frustrée de ne pouvoir en faire de même en japonais à cause de ma méconnaissance des kanjis. Cela finira bien par arriver.
Pas de secret, il faut être motivé et travailler pour obtenir un quelconque résultat. Le fait que mon master soit quasiment terminé n’y est probablement pas pour rien, dans mon regain d’enthousiasme.
Lisez-vous des blogs en langue étrangère ? Lesquels ?
Apprendre une autre langue n’est pas facile. Il faut y mettre beaucoup de temps, surtout pour les langues non apparentées. Sans pouvoir parler aux locuteurs natifs, c’est aussi difficile de savoir si on y arrive. Je te félicite ! Bon courage.
Grâce à internet, il est tout de même de plus en plus facile d’entrer en contact avec des locuteurs natifs et donc de tester ses connaissances.