Apprendre le japonais # immersion

Un bilan original puisque je le poste depuis le Hokkaido, l’île la plus au nord du Japon. En principe je devrais donc avoir fait des progrès incroyables en japonais. Mais ne nous emballons pas, car c’est vraiment difficile de transposer dans la réalité les phrases toutes faites apprises avec ma méthode de langue. Et puis il semblerait que ma mémoire ait des fuites…
Autre difficulté, si j’ai bien appris à poser des questions simples mais utiles (où se trouvent…?) je n’ai pas assez de vocabulaire pour comprendre la réponse. Alors soit mon interlocuteur me répond en anglais, soit mon namoureux prend le relais.

Côté vocabulaire, je suis assaillie par la nouveauté et je ne retiens pas beaucoup. Je crois que mes progrès se limitent au vocabulaire lié à la nourriture. En fait, j’ai l’impression d’apprendre plus à la maison avec ma méthode, que sur place en immersion.
Mais je pense que cela vient aussi du fait que je suis en permanence entourée de francophone ou anglophone.

On a beau vanter les mérites de l’immersion, avec entre autre les séjours linguistiques, il est vain d’espérer faire des progrès tant que l’on n’est pas totalement coupé de sa langue maternelle au moins plusieurs heures par jour.
Alors je ne perds pas espoir de m’améliorer et d’ailleurs je me déplace de temps en temps seule, étant alors dans l’obligation de faire preuve d’imagination pour me faire comprendre (soit les japonais, soit moi, sommes nulles en mime).
En tout cas je regrette de ne pas avoir étudier plus sérieusement avant le départ, pour avoir des bases plus solides et consistantes pour progresser rapidement sur place.

Fin septembre, je commence mes cours de japonais au rythme d’un soir par semaine. J’espère que j’aurai le niveau pour suivre…

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