Voyager depuis son canapé #3

Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de découvrir ce rendez-vous. Le principe est simple, nous sommes quatre blogueuses et chaque trimestre l’une d’entre nous accueille sur son blog la présentation de nos idées lectures qui invitent à voyager depuis son canapé. Nous en sommes au troisième rendez-vous et j’ai l’honneur d’être l’hôte de ce trimestre.

Ne lâche pas ma main – suspens à la Réunion

Ne lâche pas ma main de Michel Bussi, la lecture de Virginie
À la sortie de l’été, j’ai eu envie de plus de soleil ! (Non, c’est pas vrai, ne vous inquiétez pas je retourne en Scandinavie pour le prochain rendez vous 😉 ) Michel Bussi, nous propose un roman à suspense qui sent bon la vanille ! Ne lâche pas ma main se déroule sur l’île de la Réunion. Y étant déjà allée, je me suis bien revue à St Gilles, sur la plaine des cafres ou sur la coulée de lave vers Piton Ste Rose ! On voyage à travers toute l’île grâce à cette histoire haletante. Tout accuse le héros Martial du meurtre de sa femme. Mais c’est tellement gros, qu’il y a forcément un truc … On s’en rend compte dès le début, sans savoir le pourquoi de cette mise en scène, que l’on cherche à comprendre.
J’ai dévoré ce roman aux accents créole des mascareignes !

Touriste – tour du monde fou

Touriste de Julien Blanc, la lecture de Martine
Le titre de ce livre pourrait relancer le sempiternel débat entre touriste et voyageur. Mais l’auteur n’en a que faire. Dans cet ouvrage, il nous emmène dans ses bagages à travers le monde entier : de l’Angleterre à la Chine, de l’Inde à la Colombie en passant par le Maroc. Il nous offre la vision d’un journaliste mais celle aussi d’un simple touriste sur le monde dans lequel on vit (qu’il soit beau ou pas), en relatant ses anecdotes et expériences personnelles. Plein d’humour, il apparait parfois comme une fiction (voir l’épisode guatémaltèque avec la jeune femme qui vient quémander une cigarette, si vous voulez savoir, lisez le livre) et pourtant, le monde est tellement fou de nos jours que tout nous parait possible. Bien structuré en chapitres, bien écrit et plein d’humour, une fois terminé on en redemande. C’est le troisième opus de cet auteur, Haut-alpin d’origine qui plus est (chauvine je suis et j’assume).

Not Fade Away – Épopée folle dans l’Amérique des Années 50

Not Fade Away – Jim Dodge, la lecture de Mitchka


J’ai rencontré Jim Dogde par hasard. Un hasard provoqué par un libraire passionné qui avait placé un petit mot sur un ouvrage, et je l’en remercie. Mon voyage avec cet auteur a pris naissance dans les pages de L’oiseau Canardèche. C’est complètement envoûtée et remuée par ce récit (dont l’histoire se situe dans les forêts, au nord de la Californie) que j’ai cherché une autre oeuvre de Jim Dodge à dévorer … c’est ainsi que je suis tombée sur Not Fade Away.
Aussi, un soir, bien installée au fond de mon lit, ai-je commencé mon périple à travers les USA en compagnie de George.
Tout commence par un accident. Un mec un peu en galère tombe en panne, et, alors qu’il se demande comment il va pouvoir sortir de ce pétrin, un dépanneur arrive : George. Pendant une bonne partie du livre, je me suis demandée si George était un fantôme, un bon samaritain ou une création délirante de l’accidenté. Mais George existe (bien que sa carte de visite laisse planer le doute !) et il a envie de parler. Durant 400 pages, le dépanneur se raconte, ou plutôt il raconte une histoire … celle d’un jeune homme amphétaminé, mouillé jusqu’au cou dans les pires magouilles, qui prend la route pour brûler une voiture de collection en offrande au Dieu de l’Amour et retrouver par la même occasion le véritable esprit du rock’n’roll. C’est costaud comme base, hein ?!
On découvre le San Francisco des années 50, puis c’est toute l’Amérique qui défile, nous offrant tout une série de rencontres toujours plus folles et plus surprenantes. En fermant le livre, nous n’en savons pas plus sur Georges qu’au début. Il nous a bel et bien raconté une histoire, mais il est probable qu’en ré-ouvrant le livre, il nous en raconte une autre !
Jim Dodge est un auteur à part, il n’a publié que trois romans (ainsi que quelques essais et poésies), il a vécu plus de 1000 vies, et ses œuvres s’en ressentent. De ces récits un peu complètement dingues se dégagent une mélancolie tenace, comme si un esprit sain s’était glissé dans un corps fou.
Et pour finir un peu de Buddy Holly.

Le pays qui te ressemble – road-trip et quête familiale

Le Pays Qui Te Ressemble de Fabrice Colin, ma propre lecture.
Jude et Lucy ont 15 ans et ont perdu leur mère quelques mois plus tôt. Son décès a laissé place à un grand vide. Leur famille ne ressemble plus vraiment à une famille.
Alors leur grand-mère maternelle décide de les emmener dans une quête délirante et effrayante. Tous les trois, en compagnie de leur père absolument ignorant de leur plan, ils décident de retrouver la mère biologique des jumeaux. En camping-car ils vont rouler jusqu’à Rome, puis en Suisse, en Angleterre, avant de s’envoler pour Hong-Kong.
Ce roman pour ado est rythmé, mais également sensible et juste. Entre les lignes se trouvent des silences pesants, des espoirs et désespoirs, mais également beaucoup d’humour, de moments incroyables, de rencontres uniques.
Nota bene : ce roman s’écoute idéalement avec les Beatles dans les oreilles.

5 commentaires Ajoutez les votres

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *