J’adore les mangas, en partie pour les dessins (mais certains illustrateurs belges me font tout autant rêver) que pour le reflet de la société japonaise qui y transparaît. N’avez-vous jamais remarqué (c’est également valable pour les anime, les dramas et certains films) que les premiers rendez-vous amoureux ont toujours lieux soit à une fête au temple (ce qui permet de parader en yukata, vêtement traditionnel pour les femmes), soit dans un parc d’attractions. D’un point de vue franchouillard, j’ai toujours trouvé l’abondance de ces parcs un peu douteux. Dans ma petite ville, la fête foraine ne s’installe qu’une fois par an.
Après m’être longuement promener dans les rues de Tokyo (et m’y être souvent perdue), je comprends mieux le choix d’un tel lieu pour un premier rendez-vous en amoureux. A Tokyo, nous avons croisé deux parcs, qui semblent être installé à l’année. Et Yokohama est visuellement représenté par sa grande roue.
Je ne suis pas amatrice de fête foraine (j’accomplis l’exploit d’être malade sur les manèges de chevaux de bois), mais cela donne un air festif à la ville. Tokyo a ainsi l’air d’être encore plus insaisissable. Chaque quartier réserve des surprises tellement évidentes pour les locaux que personne ne vous précisera que votre chambre d’hôtel vous offre la possibilité d’admirer un parc endormi sous la pleine lune.