En février, j’ai eu un vrai coup de mou par rapport à l’idée de lire des récits écrits par des femmes. J’ai eu l’impression que tous les livres étaient durs, montrant un monde ultra difficile. Et le lire alors qu’en même temps je le vis en choisissant d’être lectrice de plusieurs comptes militants, cela fait beaucoup. Car oui, le monde est dur pour et envers les femmes, il suffit de regarder les chiffres liés aux féminicides, aux viols, etc. Du coup, j’ai plongé en réaction dans des livres écrits par des hommes.
Et vraiment, j’aurai mieux fait de m’abstenir. J’ai fini la série Astra Lost in space (un manga jeunesse en 5 tomes). C’était sympa, mais est-ce que les personnages féminins ont besoin comme trame principale d’avoir quasiment toutes une amourette ou un problème d’acceptation de leur image ? Pendant ce temps-là, les personnages masculins gèrent la mort d’un frère, un corps androgyne, le souvenir d’une expédition où ses meilleurs amis ont failli mourir.
J’ai tout de même beaucoup apprécié le premier tome du comic Spider Man Miles Morales, qui est écrit par un duo homme femme. J’ai également relu le tome 1 avant de me plonger dans le tome 2 de la série Trait pour trait, un manga autobiographique de la mangaka Akiko Higashimura. Au passage, le tome 2 est mieux que le premier et j’ai vraiment envie de lire la suite.
En réalité mes lectures de textes écrits par des autrices étaient toutes de très belles lectures. J’avais juste envie de légèreté et je ne l’ai pas cherché au bon endroit.
Coup de coeur : Le journal de Nisha
J’ai choisi de lire Le journal de Nisha en pensant aux étapes indiennes, un autre challenge lecture. Et en pensant à Doctor Who car un épisode se déroule la veille de la partition de l’Inde.
L’Inde est un pays qui a été culturellement construit par les Britanniques pendant l’ère colonial. C’est ce qui explique une telle disparité entre le nord et le sud. Cependant au moment de la décolonisation, les différents dirigeants ont tous voulu s’assurer que leur communauté serait bien traité et bien considéré dans le nouvel état à naître. C’est ainsi qu’il a été décidé de séparer l’Inde en deux, en créant au nord l’état du Pakistan réservé aux musulmans.
C’est pourquoi on parle de partition de l’Inde, l’Inde telle qu’elle était a été coupée et ce fut un véritable choc pour de nombreuses personnes. Et surtout, la création de cette nouvelle frontière a entraîné de véritables massacres et des déplacements de populations. Les familles hindoues n’étaient plus les bienvenues dans ce qui était à présent le Pakistan. Et vice-versa.
Ce préambule historique est préférable pour apprécier pleinement le récit le journal de Nisha. Nisha, jeune adolescente, est hindou grâce à son père. Elle vit principalement dans la culture hindoue. Toutefois sa mère, décédée lors de sa naissance, était musulmane. Et le cuisinier de la famille est musulman. Hindou / Musulman, voici deux termes sur lesquels Nisha ne s’est jamais vraiment appesantie. Pourtant avec l’annonce de la création d’une nouvelle Inde et du Pakistan, elle sent que ces deux mots sont essentiels à chaque instant de son quotidien.
Finalement elle et sa famille seront obligées d’entreprendre le long et dangereux voyage qui leur permettra de passer la frontière fraîchement tracée.
J’ai trouvé le texte, au format journal intime vraiment très bien écrit. La lecture est fluide, on sent vraiment les questionnements de l’adolescente et son espoir que tout ne sombrera pas dans la folie. L’autrice, Veera Hiranandani, s’est en partie inspirée du propre voyage effectué par son père pour traverser la frontière et d’autres récits véridiques. En postface, elle déclare avoir voulu créer un trajet qui ressemble à ce qu’un très grand nombre de familles ont vécu.
Une autre force du récit vient, à mon avis, du fait que l’autrice possède également deux cultures. Son père est hindou et sa mère est juive.
Enfin, cerise sur le gâteau, et c’est véritablement le cas de le dire, ce livre fourmille de descriptions de repas. Du simple goût de la mangue fraîche sur la langue, au choix des épices à moudre délicatement pour cuisiner, l’autrice choisit chaque mot avec soin. Ce n’est pas un hasard si à l’issu de ma lecture j’ai demandé un curry korma à mon amoureux (mon curry préféré à la maison). Les restaurants auraient été ouverts, je nous aurai offert une soirée 100 % indienne !
Autant dire que ce roman entre dans le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine.
Coeur de loup, récit en plein hiver russe
Comme prévu, j’ai fini de lire Coeur de loup, un roman de l’autrice britannique Katherine Rundell. Cette dernière a passé son enfance au Zimbabwe et son adolescence en Belgique. Pourtant le récit que j’ai lu se déroule strictement en Russie.
Dans Coeur de loup, la folie d’un homme, qui ne supporte pas le monde sauvage et encore moins les femmes fortes, détruit le quotidien de Féodora en jetant sa mère en prison. La fillette va alors partir à la recherche de sa mère, en compagnie de trois loups et d’un jeune soldat qui déserte à ses côtés.
C’était une lecture assez sympathique, plutôt rapide. Je suis passée à côté de l’aspect coup de cœur que j’avais lu à plusieurs reprises pour ce titre. Ma fille Nine, 9 ans, a trouvé la lecture OK. Elle est rarement bavarde pour parler de ses lectures, mais ça résume bien notre ressenti à toutes les deux. C’était bien, mais voilà quoi…
Akata Witch, sorcellerie au Nigeria
Si c’est entre autre au Nigeria qu’est né le vaudou, dans Akata Witch il est ici question d’une magie qui finalement m’a plus fait penser à Harry Potter ou même à Aru Shah.
Sunny est Nigériane, sauf qu’elle est née aux États-Unis. Et qu’elle y a grandi. En fait, elle vit au Nigeria avec sa famille depuis peu seulement. Elle est également albinos et elle a du mal à vraiment s’intégrer dans son école.
Finalement grâce à un camarade de classe, elle découvre qu’elle n’est pas une simple élève mais qu’elle est capable de faire de la magie (elle est un léopard pour reprendre le vocabulaire du livre). Elle va alors devenir l’une des quatre élèves d’un maître léopard, devant alterner entre sa vie normale et sa vie de léopard.
Bien sûr, comme toujours dans ce genre de récit, il y a un grand méchant qui prévoit de provoquer la fin du monde. Heureusement les anciens ont vu que Sunny et ses amis pourraient être la clé pour sauver la situation.
Je force le trait dans ma présentation, car il s’agit d’un livre avec école magique et progression initiatique du personnage principal assez classique. L’intérêt de la lecture ne vient pas des éléments de base mais bel et bien du cadre. L’enseignant, la pratique de la magie, les liens entre les personnages (et même les relations familiales) sont radicalement différents de tout ce que j’ai lu en jeunesse avec de la magie.
On est en plein Nigeria. Les personnages sont bilingues et pluriculturels. La nourriture m’a fait saliver (et craindre la dose d’épices). Le soleil semble taper en permanence. J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à lire ce tome et j’ai même acheté la suite. Toutefois le tome 1 se suffit à lui-même, l’histoire est bouclée (même si on se doute que la grande puissance maléfique pourrait revenir à tout moment).
J’ai tout de même une critique négative à faire. Je ne sais pas si ça vient de la traduction ou de l’autrice, mais certains passages sont mal-écrits comme bancal. C’est dommage, car sans ça, j’en aurais fait un coup de cœur.
L’autrice, Nnedi Okorafor, a surtout publié des récits de SF ou fantasy pour adulte. Elle est américaine, d’origine nigériane, et elle a régulièrement voyagé au Nigeria.
Au pays des Sherpas, par Ella Maillart
Je n’avais lu jusqu’ici qu’un seul texte d’Ella Maillart et j’avais été saisie par son approche journalistique. Elle ne se contente pas de décrire ce qu’elle voit, elle enrichit ses textes de données historiques, économiques ou religieuses. Ce que j’avais lu était au final un récit passionnant mais dense.
Au pays des Sherpas est un texte court. Une quarantaine de page de texte, probablement autant de photos prises par Ella Maillart lors de son séjour et une trentaine de page d’introduction. J’ai ainsi appris que l’autrice suisse écrit souvent en anglais. Ce texte a d’ailleurs été écrit et publié en anglais. La version que j’ai lu est une traduction effectuée par Ella Maillart elle-même mais n’ayant jamais été publié avant cette édition de 2017.
Le récit en lui-même est organisé en deux parties. La première se concentre sur la vie dans les hautes montagnes. On suit l’autrice au fil de ses promenades dans un village. Le texte est vraiment à lire en parallèle de la première partie des photos. Les descriptions sont colorées et précises. Un certain calme se dégage de l’ensemble.
Puis la seconde partie, plus courte, se concentre sur les lieux de pèlerinage. Encore une fois les descriptions sont nombreuses mais moins à mon goût. Je préfère la description d’une cuisine que celle d’un temps. Par contre, plusieurs légendes sur le bouddhisme dans la région (au sens large) entrecoupe le texte, me donnant l’envie d’en savoir encore plus.
C’était une agréable lecture, qui me donne envie d’ouvrir un autre livre d’Ella Maillart qui attend dans mon énorme pile à lire. Mais avant ça, une pause avec probablement quelques mangas empruntés à la bibliothèque pour finir des séries entamées.
Lire au féminin : vos publications
Voici les liens que j’ai reçu en lien direct avec le challenge. En mars, en raison de la journée des droits des femmes, je sais que de nombreux blogueurs et blogueuses ont prévu de mettre des femmes en avance. J’espère que je ne me laisserai pas trop tenter pour lire d’abord ce que je possède.
– L’album Un oiseau sur mon épaule sur le thème de la confiance en soi chez Jojo en herbe ;
– La BD Entre neige et loup chez Hilde ;
– Un recueil de nouvelles policières par des autrices nordiques chez Purple Velvet ;
– les lectures de janvier de Douceurs fantaisies et imprévues, entre deuil, maladie et suspens (car il y a trois livres bien différents) ;
– Le tome 4 de la série ultra British les Détectives du Yorkshire présenté par Hilde ;
– La BD jeunesse en deux tomes Elma une vie d’ours, chez Jojo en herbe ;
– Le roman Les Toits du paradis, sur le quotidien de cinq femmes dans un bidonville de Bangalore, présenté par Hilde ;
– L’album Malicieux pain d’épices par l’autrice et illustratrice Jan Brett que j’adore (dans un article de Jojo en herbe).
Pensez à poster ci-dessous vos liens pour mon article de mars !
Trouvez des idées de romans écrits par des femmes dans cet article sur les autrices asiatiques.
Et bin il y en a de bien bons titres….mais et tout un theme pour celui de l’inde….qui n’arrive toujours pas a regler ses gros problemes de religion….
Pour l’Inde, la partition est un moment absolument incroyable de l’histoire de ce pays, vraiment trop peu connu en Europe je trouve. Car cela permet d’un coup de mieux comprendre certains événements politiques qui se déroulent aujourd’hui (ainsi que la migration de certaines familles vers l’Europe et les Etats-Unis). En tout cas je recommande chaudement le Journal de Nisha.
Je viens de m’acheter le premier tome de Trait pour trait, j’ai hâte de le découvrir. Akata Witch me faisait envie pour son cadre, mais ce que tu en dis me dissuade un peu.
J’ai bien ris en lisant le commentaire de ta fille, je vois qu’elle est aussi bavarde sur ses lectures que la mienne 🙂
je n’ai pas pensé à te laisser mes liens ^^’ j’ai aussi lu un roman jeunesse écrit par une femme (et qui parle de femmes) http://mapetitemediatheque.fr/2021/02/les-filles-du-siecle-la-capucine-roman-jeunesse/
Je ne l’évoque pas ici, mais le 1er tome nous avait laissé hésitant avec mon amoureux. Le second tome fait basculer la série du côté des bonnes séries avec un personnage qui évolue (et une autrice qui a beaucoup d’humour dans sa façon de revenir sur son passé).
Akata Witch est vraiment un bon roman, si on aime les livres comme Harry Potter, ma soeur est une sorcière, etc. Les petits défauts dans l’écriture son agaçant mais compensés par l’originalité de l’environnement. En me relisant, je me rends compte que je n’en fais pas bien la pub, mais au final j’ai acheté le tome 2 !
si l’occasion se présente je me laisserais tente 🙂
j’ai fait un petit billet aujourd’hui pour le challenge : http://mapetitemediatheque.fr/2021/03/top-ten-tuesday-90-10-romans-ecrits-par-des-femmes/
Coucou ! Il va falloir que j’arrête de passer voir tes lectures, je rajoute toujours un truc dans mon panier d’achat prévisionnel 😛 J’ai bien assez à lire pour mars, car j’avais déjà acheté plusieurs livres trouvés dans tes précédents articles !
Voici ma participation pour le challenge #lireauféminin de Février https://douceursfantaisiesetimprevus.wordpress.com/2021/03/02/lire-au-feminin-bilan-fevrier/
C’est le danger en découvrant les dernières lectures des autres. D’un autre côté, cela m’a ponctuellement permis de lire des choses que je n’aurai jamais lu de moi-même.
Donc je file lire ton bilan, prête à prendre des notes !
Ce que tu dis sur Akata Witch rejoint un point qui m’a fait abandonner Who Fears Death de la même autrice : les enchaînements étaient mal gérés, les dialogues peu naturels… C’était bancal et j’ai mis ça sur le fait qu’il s’agissait de son premier roman. Sa série Binti a été primée, j’imagine que ces problèmes de construction se sont évanouis à la faveur de l’expérience.
Mon amoureux a aussi lu « qui a peur de la mort » et m’a fait la même remarque que toi. Du coup, ça me donne envie de lire Binti ou au moins d’ouvrir le tome 2 d’Akata Witch vu que je viens de l’acheter.
Merci pour ce bilan et pour cette participation, Tiphanya ! L’ouvrage de Veera Veranandani est noté ! ‘Coeur de Loup’ n’avait pas été un coup de coeur pour moi non plus ; par contre, j’avais vraiment ADORE « L’explorateur » de Katherine Rundell également… Bon dimanche !
Je me suis lancée dans un livre en anglais, donc je ne suis pas prête de lire quoique ce soit de plus, mais j’ai maintenant très envie de me plonger dans « l’explorateur » !
C’est une bien belle sélection que voilà. J’avoue que je je lis très peu de littérature jeunesse, puisque je n’ai pas d’enfants, mais j’ai l’impression qu’il y a énormément de choses très intéressantes y compris pour les adultes. Je ne saurais pas trop par où commencer, du coup tes conseils sont bien utiles. Et je n’ai pas encore lu ce livre d’Ella Maillart, mais il me fait bien envie, évidemment, surtout avec les photos ! C’est chouette que ton challenge se poursuive en tout cas. Je ne pense pas toujours au hashtag, je vais essayer d’y penser plus souvent. Comme toi, je comprends le besoin de légèreté quand on se plonge dans des livres féministes en plus de suivre différents médias sur le sujet… (Et pour le mois de mars, j’ai succombé à la tentation de faire une chronique livres spéciale 8 mars !)
J’ai l’impression que la littérature pour adulte se prend parfois trop au sérieux. Et c’est pourquoi j’apprécie tant la littérature jeunesse, tout âge confondu. Je pense à un album sur le séisme de Kobe au Japon et sur la question de la mémoire et de la commémoration. Il s’intitule 1000 vents, 1000 violoncelles. Il y a très peu de mots (c’est un album), mais je pleure à chaque fois que je le lis.
Cela ne veut pas dire que tout est bien, car certains auteurs et éditeurs produisent des livres comme on fait des dessins animés à caser au petit déjeuner. Mais il y a de vrais pépites.
De mon côté, je file lire ton article, que j’avais vu passer sur twitter en me disant « plus tard ».
Plein de tentations dans ton billet ! J’ai hâte de me plonger dans « Le journal de Nisha » qui se trouve déjà dans ma PAL. Terribles ces tensions entre communautés et la violence de la partition. En rédigeant mon billet sur Gandhi, j’ai appris pas mal de choses sur cette période.
Merci pour cette nouvelle participation aux Étapes Indiennes. 🙂
Je note Akata Witch et Cœur de loup. Bonne soirée.
Je n’ai jamais vraiment cherché à découvrir la vie de Gandhi, mais je l’ai croisé à plusieurs reprises (à la fac, dans des lectures) et à chaque fois c’était pour apprendre de nouvelles choses. Ainsi, il était dans un de mes cours sur l’histoire de l’Afrique du Sud. Dans un magazine jeunesse, j’ai découvert sa marche pour le sel. Et là, je pensais qu’il était déjà décédé avant la partition de l’Inde.
C’était quand même une personne assez incroyable, dans un pays qui vivait des années exceptionnelles.
Bonjour, en passant te déposer mes derniers liens, je note Le journal de Nisha. Pareil que toi, Nine et Fondant pour ton retour sur Cœur de loup.
– Le carnaval de l’ogre de Catherine Tamain et Marjorie Béal (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/02/23/au-fil-des-pages-avec-le-carnaval-de-logre/
– Le lit des parents de Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/02/25/au-fil-des-pages-avec-le-lit-des-parents/
– Le tout petit bébé de la rivière d’Armelle Modéré (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/03/au-fil-des-pages-avec-le-tout-petit-bebe-de-la-riviere/
– les deux premiers de la série Son espionne royale de Rhys Bowen: Son espionne royale mène l’enquête (T1) et Son espionne royale et le mystère bavarois (T2) (cosy mystery)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/07/au-fil-des-pages-avec-son-espionne-royale/
– les Détectives du Yorkshire, T2, Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman (cosy mystery)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/15/au-fil-des-pages-avec-le-tome-2-des-detectives-du-yorkshire/
– La femme phoque de Catherine Gendrin et Martine Bourre (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/15/au-fil-des-pages-avec-la-femme-phoque/
– les Détectives du Yorkshire, T3, Rendez-vous avec le mystère de Julia Chapman (cosy mystery)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/18/au-fil-des-pages-avec-le-tome-3-des-detectives-du-yorkshire/
– Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (cosy mystery)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/22/au-fil-des-pages-avec-cottage-fantomes-et-guet-apens/
– Les Trois Ours chez Boucle d’Or de Sibylle Delacroix (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/23/au-fil-des-pages-avec-les-trois-ours-chez-boucle-dor/
– T3, Son espionne royale et la partie de chasse de Rhys Bowen (cosy mystery)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/23/au-fil-des-pages-avec-le-tome-3-de-son-espionne-royale/
– Ballade en mer de Nina Laden et Melissa Castrillon (album jeunesse)
http://www.jojoenherbe.com/index.php/2021/03/24/au-fil-des-pages-avec-ballade-en-mer/
Bonne journée!
J’ai tout noté, maintenant je file lire plusieurs de tes articles dont les titres me font envie !