Parmi les nombreuses questions qui se bousculent pour l’organisation de notre vie nomade à partir de septembre, il y a celle de l’hébergement.
J’ai beaucoup lu sur le sujet et il faut dire que chaque blog, chaque site de voyage, a son mot à dire sur la question. Et les nuances sont rarement présentes, laissant croire qu’il n’y a qu’une seule bonne façon de faire.
Nous avons choisi de nous déplacer trèèèèès lentement (tous les deux mois environ) et donc la location d’appartement nous convient le mieux. Nous pourrons cuisiner nous-même, avoir notre propre rythme de vie et laisser notre fille danser sur de la J-pop autant qu’elle veut.
Dernièrement j’ai lu cet article de Jennifer sur le meilleur moment pour réserver son hébergement. En fait, elle donne le pour et le contre de la réservation à l’avance et de celle le jour-même. Voyageant avec un budget serré, l’idéal pour nous est d’attendre d’être sur place, de faire fonctionner le bouche à oreille, de lire les annonces locales et non de se contenter de celles pour les touristes.
C’est la voix de la sagesse qui parle…
Mais quand on part avec un namoureux super cool et très adaptable et avec une petite fille super confiante et très dynamique, la maman qui aime savoir où elle met les pieds n’apprécie pas du tout cette pseudo-sagesse. Moi j’ai envie d’aller sur n’importe quel site écrit dans une langue que je comprend, pour réserver un bel appartement dont j’aurai vu des jolies photos et situé dans un pays dont je ne parle pas la langue. Je voudrai payer maintenant avec ma carte, en euro, sans frais bancaire supplémentaire. J’aimerai me dire qu’en cas de soucis, je pourrai contacter quelqu’un en français ou en anglais pour régler le problème.
Pour le moment, j’ai donc décidé d’occulter la question en nommant mon namoureux « responsable hébergement ». Et conscient qu’il risque au moins la décapitation si nous arrivons les mains dans les poches, il attend que la responsable transport (moi) ait enfin réservé un avion, un train ou un chameau pour nous rendre à notre première étape.
Car après tout, pour le moment nous n’en sommes qu’à la première destination et nous pouvons donc réserver à l’avance, dans l’espoir que je stresse moins par la suite et accorde un peu plus de confiance à l’univers qui nous entoure.
Toutes paroles de sagesse ou mieux de stress réciproque (j’aime à savoir que je ne suis pas la seule à m’inquiéter pour des détails futiles) sont les bienvenues !