Les vaches kirghizes

Au Kirghizstan, les vaches sont envoyées dans les pâtures pendant l’été. Mais leur lait est indispensable pour la vie quotidienne de leur propriétaire. Alors souvent ils en gardent une avec eux et confient les autres soit au fils aîné soit à un ami qui part vivre pendant deux mois dans une yourte avec les animaux autour de lui.
Mais la vache qui reste au village à quand même besoin de se nourrir d’herbe fraîche et pour cela il y a un cowboy (toujours de sexe masculin, le plus souvent à cheval) qui propose un service qui m’a fait penser au pédibus des enfants de maternelle. Tous les matins il passe devant chaque maison pour prendre la vache à conduire au pâturage. Et tous les soirs il la ramène chez elle. Les vaches sont plutôt malignes et le soir, comme je n’ai jamais réussi à voir le cowboy, on a l’impression que les vaches rentrent toutes seules, chacune sachant exactement où aller.

Ainsi tous les jours, le professeur de français qui m’hébergeait, se poste devant l’entrée de sa maison pour attendre le retour de sa vache qu’elle devait ensuite traire (pour enchaîner avec la cuisson du lait, la préparation du beurre, la transformation en fromage…). Il ne fait pas toujours bon d’être une femme au Kirghizstan (première levée, dernière couchée), mais la vie des vaches semble plutôt agréable.

Retour à la maison après une journée au grand air.
Retour à la maison après une journée au grand air.
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