Street-art à Besançon

Imaginez un quartier à la sortie du centre ville de Besançon et des haltes touristiques incontournables. Ajoutez un vendeur de kebab et un bazar de produits d’occasion. Gardez en tête que c’était le quartier le plus insalubre de la ville il y a 30 ans, battant des records de taux de chômage. Installez-y des mini-terrasses sur des bouts de trottoirs, une ambiance de village dans laquelle on se sent un intrus au milieu de tous ces habitants qui semblent se connaître. Et pendant la période de l’Avent faites le tour du marché de Noël des artistes locaux (dans un hôtel particulier qui mérite à lui seul le détour).

Aujourd’hui le quartier Battant est toujours un quartier populaire où de nombreuses nationalités se côtoient. Il est dominé par le Fort Griffon (inscrit au patrimoine de l’UNESCO) et tout le quartier est considéré comme un secteur sauvegardé en raison de la richesse de son patrimoine. Avec une telle histoire et une telle richesse culturelle de par ses habitants, il n’est pas surprenant de savoir que les artistes prennent plaisir à investir les lieux. Pour les amateurs de street-art, le quartier Battant est devenu incontournable, grâce à l’association Juste Ici qui organise le festival Bien urbain*, véritable parcours artistique dans la ville.

Je n’ai malheureusement pas pu voir grand-chose, je manquais de temps pour cela. Car il y a largement de quoi déambuler toute une demi-journée dans le quartier. Voici tout de même une sélection du street-art à Besançon, pour vous donner envie de vous y rendre par vous-même.

Une petite cour aménager en potager et lieu d’expression artistiques

Yarn bombing besançon street art à côté de la gare de Besançon street-art à Besançon

* Le festival Bien Urbain s’installe dans toute la ville. Une partie des œuvres sont éphémères, les autres plus permanentes (autant que peu l’être de l’art urbain). Il y a une grosse concentration d’œuvres dans le quartier Battant et autour du campus. D’autres fresques sont disséminés un peu partout, l’idéal est d’obtenir un plan à l’office de tourisme pour en profiter un maximum.

6 commentaires Ajoutez les votres
    1. Je l’aime aussi beaucoup. La fresque était trop grande par rapport au lieu mais juste devant, au sol, se trouve un potager. ça allait vraiment bien ensemble.

  1. Habitant moi-même à Besançon, j’ai commencé à voir d’un mauvais œil cet forme d’art qui m’était inconnue quand elle a débuté il y a quelques années (certes de manière beaucoup plus confidentielle).

    C’est qu’on a toujours peur de ce qu’on ne comprend pas !

    Ceci étant dit, je ne peux que me réjouir des nouvelles œuvres qu’on voit apparaître régulièrement et qui donne une autre image de la ville.

    Tout ça pour vous remercier pour cet article qui permet d’avoir un avis extérieur si quelque chose qu’on voit grandir sans réellement chercher à comprendre. 🙂

    1. Il est vrai que le street-art surprend, peut-être autant qu’une visite inattendue dans un musée d’art non-classique (que ce soit pour découvrir les Bleus de Klein ou de l’art dit primitif). Et comme n’importe quel art, on peut aimer ou détester, avec ses préférés et des tableaux qui nous laissent complètement perplexe.
      Mais dans tous les cas, la couleur ne peut que réveiller les paysages urbains et dans certains quartiers déprimants (je pense à certaines parties du 13e à Paris), ça fait un bien fou.

  2. Bonjour
    Et merci pour ces infos.
    Bisontin aussi je cherchais des murs porteurs d espoirs dans notre ville. Des fresques plutôt.
    Et me voilà renseigné.
    Bon week-end à vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *