mois après mois : janvier 2018

balades dans mulhouse et bâleJ’ai du mal à croire que le mois de janvier soit terminé, 2018 a vraiment commencé.

Dernièrement, nous avons été particulièrement actifs, grâce à l’arrivée inattendue d’une demoiselle australienne, K. Avec une arrivée assez rocambolesque elle a mis beaucoup de vie dans notre quotidien pendant deux semaines. Autant dire que sans elle certaines activités n’auraient jamais vu le jour.

Balades et visites de janvier

Comme souvent nous profitons de ce que nous avons à portée de main, c’est à dire de Mulhouse. Ainsi Nine et moi sommes retournées au Musée de l’Impression sur Étoffes y découvrir la nouvelle exposition. Plus qu’une visite attentive, c’était l’occasion d’une flânerie devant de beaux tissus.

musée impressions sur étoffes

Sur le chemin du retour, j’ai découvert que j’habite à deux pas de la maison où est né William Wyler. Ce réalisateur est connu pour deux films, dont Vacances romaines que je venais juste de découvrir quelques jours plus tôt. J’avais peut-être besoin de ce visionnage pour repérer la plaque sur un immeuble assez quelconque.
C’était la première fois que je découvrais Audrey Hepburn à l’écran et j’ai surtout adoré la sensation de se promener dans Rome. Du coup, j’ai récidivé en me promenant dans Paris avec elle grâce à Drôle de frimousse (que j’ai finalement préféré à Vacances Romaines). Mais laissons de côté les voyages télévisés pour revenir à nos véritables balades.

Toujours dans Mulhouse, nous avons essayé le parcours pour famille dédié aux murs peints. J’avais récupéré le livret à l’office de tourisme pendant l’été, mais nous n’avions jamais pris le temps de le faire. Rien de mieux qu’une journée grise et froide pour arpenter le centre-ville…

Enfin, nous avons passé une journée à Bâle, pour le plaisir de conduire notre amie australienne dans un nouveau pays. Je l’ai laissé, ainsi que Nine, choisir un musée chacune parmi la quarantaine que propose la ville. Nine voulait absolument retourner au Musée d’Histoire Naturelle car elle ne se souvenait plus du mammouth géant qui s’y trouve. Ce musée étant un de mes coups de cœur européens, j’y suis retournée avec plaisir. Depuis il s’est enrichi d’une salle de pique-nique, nous avons donc pu y rester longuement !

musée d'histoire naturelle Bâle Suisse

K. fan d’histoire antique avait opté pour le musée d’Antiquité. C’est un petit musée que je connaissais déjà. Le fond permanent a peu d’intérêt, mais les expositions temporaires, de ce que j’en ai vu jusqu’à présent, sont impressionnantes. Cette fois-ci, il s’agissait d’une exposition sur la tombe de Séthi 1er et plus précisément sur les techniques de conservation et de reproduction qui ont été utilisées pour conserver les fresques qui s’y trouvent. J’aurai bien pris un peu plus de temps pour m’y promener mais si Nine a apprécié l’écriture et les dieux, elle n’avait strictement rien à faire de l’exposition dans sa globalité.
Du coup, j’ai eu le plaisir de savourer un espresso à 4 € (aïe, les prix suisses) pendant que K. s’y promenait librement.

Exposition Sethi à Bâle

En tout cas préparez-vous à de nouveau entendre parler de Bâle le mois prochain, car notre prochaine balade suisse est déjà programmée. Ce sera peut-être enfin l’occasion de faire un article plus complet sur cette ville… En effet, le seul article en ligne vous raconte ma toute première journée dans cette ville à 30 min de chez nous.

Mes gourmandises de janvier

Je vous donne le contexte.
K. adore cuisiner. Du coup je lui ai proposé de cuisiner quand elle voulait (je n’allais pas refuser de laisser quelqu’un faire à ma place). Alors elle a flâné sur un site de recettes françaises en anglais. Et là, les questions ont commencé à pleuvoir : c’est quoi un éclair ? c’est quoi du pain perdu ? c’est quoi un Paris-Brest ? c’est quoi une pâte de fruit ?

Deux conclusions se sont vites imposées : K. aime autant les gourmandises que moi et cette adolescente australienne risquait de quitter l’Europe sans avoir profiter du meilleur de ce que l’on peut trouver à manger. Du coup, K., Nine et moi-même sommes parties faire une razzia dans les boulangeries-pâtisseries. Nous avons acheté beaucoup de choses, tout coupé en quatre parts (mon namoureux a senti le parfum sucré et est exceptionnellement rentré plus tôt du boulot !) et nous avons tout goûté. Il y avait du Paris-Brest, un éclair, des macarons, des pâtes de fruit, un financier, une souris, etc.

Je n’ai qu’une chose à dire : le Paris-Brest de Dany Husser est un régale. J’ai regretté de ne pas l’avoir caché et savouré toute seule ! Mais pourquoi ne l’ai-je pas goûté plus tôt ?
Ah oui, c’est vrai, je n’aime pas le Paris-Brest sauf celui de Jacques Genin (à Paris) et maintenant celui de Dany Husser (à Mulhouse). Bref c’est l’adresse gourmande du mois et je crains d’y retourner de façon plus égoïste.

Dany Husser

Mes dernières lectures

J’ai commencé l’année en me disant que j’allais essayer d’acheter moins de livres… je n’ai jamais autant acheté en un seul mois. Je n’ai pas encore tout lu, mais j’ai déjà trois livres hyper stimulants à vous proposer.

Les gardiens du Louvre est un manga du très célèbre Jirô Taniguchi, un hommage au Louvre publié dans un format évoquant plus la bande dessinée européenne que japonaise (aux éditions Futuropolis, ceci expliquant cela).
On y rencontre un Japonais qui a prévu de séjourner cinq jours à Paris à la suite d’un déplacement professionnel. Il veut profiter de ce voyage pour découvrir les musées parisiens. Mais dès son arrivée il est malade et le temps lui manque. Il n’aura le temps de découvrir que le Louvre auquel il veut consacrer trois jours. Sur ces pas nous découvrons des moments forts de l’histoire du musée (comme l’évacuation des œuvres au début de la seconde guerre mondiale) et des personnalités intéressantes (quoique peu connues en France pour certaines alors que ce sont des artistes majeurs au Japon). On fait même un détour par Auvers-sur-Oise.
L’auteur ajoute un soupçon de fantastique à l’ensemble et des souvenirs nostalgiques et douloureux au personnage principal. Il aurait pu se passer de ces derniers tellement le musée du Louvre se suffit à lui-même pour créer un récit captivant.

Histoires du soir pour filles rebelles : 100 Destins de femmes extraordinaires.
J’attendais avec impatience la sortie de ce livre en français. J’ai même téléchargé le PDF How to raise confident girls de Timbuktu Labs à défaut d’acheter le livre en anglais il y a quelques mois déjà (toujours dispo en s’inscrivant à la newsletter).
Bref, ce livre est une petite pépite, un livre à glisser dans toutes les bibliothèques, y compris celles des petits garçons. Car après tout, les destins qui sont présentés sur chaque double page, sont souvent liés à l’histoire du féminisme mais sont avant tout des parcours de vie incroyables. Au fil des pages on rencontre des peintres, des alpinistes, des astronautes, des astronomes, des exploratrices, etc. Des noms célèbres côtoient des noms oubliés, Maya Angelou fait ainsi suite à Maud Stevens Wagner (tatoueuse), Jane Goodall est suivie de Jessica Watson (une navigatrice née en 1993).
Il est juste très difficile de se limiter à la lecture d’un seul portrait par soir.

J’avais été très touchée par la biographie de Malala (je vous en parlais ici). Cette jeune femme, prix Nobel de la paix, a grandi au Pakistan, dans un pays en guerre, protégée par l’instruction que son père avait reçu et qu’il tentait de lui transmettre, à elle et toutes les écolières de leur ville. Mais son enfance, marqué du feu des talibans dans sa propre chair, est une histoire dure. J’ai donc hésité avant d’acheter l’album Le crayon magique de Malala à Nine (qui n’a que 6 ans pour rappel). Et puis finalement je l’ai pris, pour plus tard peut-être, pour maintenant en réalité.
Car ce livre est une biographie avec beaucoup de poésie et de douceur sur le courage et la force de la parole. Beaucoup de pudeur entoure l’attaque que Malala a subi et son séjour à l’hôpital. Alors bien sûr quand on connaît toute son histoire, impossible de ne pas avoir la voix qui tremble en poursuivant la lecture. Et tout n’est pas dit, tout n’est pas expliqué. La dernière double page représente Malala en plein discours au siège de l’ONU, mais nul part l’institution internationale n’est nommée. C’est une introduction sensible que chaque parent pourra compléter librement ou progressivement. Je vous mets volontairement en extrait non pas la plus belle page, mais celle qui montre comment l’attaque contre Malala est présentée dans le livre et pourquoi finalement je l’ai déjà lu à Nine.

La vie, le quotidien, l’IEF

Suite à une carte de vœux reçue à Noël, Nine a absolument voulu se mettre à la linogravure. Elle s’est acheté un kit de linogravure avec l’argent reçu à Noël. J’ai tout de même largement participé car c’est assez cher pour elle et j’avais déjà prévu de l’utiliser. Pour elle c’est assez difficile à faire, moi je m’amuse beaucoup. Dans tous les cas, nous sommes très fières de nos résultats (un extrait est disponible dans cet article cambodgien).

Avec K. nous avons beaucoup parlé anglais, nous n’avions pas vraiment le choix. Et Nine a fait des progrès hallucinant. Elle est passée de « play ? » (mot que je devais lui souffler les 3/4 du temps les premiers jours) à « play with me ? ». Il ne reste plus qu’à entretenir ses acquis, la partie toujours la plus difficile dans un contexte 100 % francophone.

Elle nous a également fait découvrir le ublek, une version plus liquide du slime, ce truc non-newtonien qui passe de l’état liquide à l’état solide en fonction de la pression que l’on exerce dessus. Et les deux filles ont beaucoup cuisiné ensemble (brownie, caramel, gâteau au yaourt, etc).

Le blog

Après la refonte du design du blog le mois dernier, je me suis attaquée à la newsletter.
Prenant en compte vos avis, j’ai décidé de faire deux newsletter bien distinctes. Une pour les amoureux des voyages, ceux qui sont ici pour lire les récits que je publie et avoir de mes nouvelles. Et une autre pour les parents qui cherchent en priorité des activités pour les enfants, que ce soit par le biais de mes livrets d’activités ou par des listes d’activités dans telle région.

Motivée par ces échanges avec vous, j’ai ensuite lancé un petit concours pour gagner des souvenirs achetés au Cambodge. Il se termine le 4 février si ça vous intéresse.

Pour moi, le blog n’est qu’un prétexte à parler voyage et à vous rencontrer. Du coup, pendant toute une matinée, je vais faire exactement la même chose mais dans un café, loin de mon ordinateur. Rendez-vous le 7 février à Mulhouse pour un atelier Voyager avec un enfant en compagnie de Partis Pour. Une autre rencontre devrait être proposée en mars. Surveillez la page facebook ou twitter pour ne pas la manquer.

atelier voyager avec un enfant

L’article Pourquoi visiter un musée avec un enfant est de nouveau parmi les articles les plus lus. Mon récit sur notre découverte d’Angkor en vélo vous a également beaucoup plu. N’hésitez pas à partager vos articles préférés et/ou à les commenter.

J’espère que de votre côté le début de l’année a également été stimulant et plein de promesses.

6 commentaires Ajoutez les votres
    1. En général je n’ai besoin de personne pour acheter des pâtisseries. Mais c’est la première fois que j’en achetai autant pour si peu de monde. On a pris le budget d’un salon de thé vraiment délicieux dans Mulhouse (thé + goûter chacune) et on a tout mis dans les pâtisseries, avec chocolat chaud maison.

    1. La souris ressemble à un éclair sur le principe. Le dessus est plutôt vanille (ou juste sucre dans certaine boulangerie, enfin sans parfum identifiable) et l’intérieur est comme la pâte dans un chou à la crème. Et chez les meilleurs adresses les oreilles sont en chocolat (ce qui est quand même hyper rare à trouver).

  1. J’adore ton idée de billet, j’ai l’impression de vous suivre un quotidien… Ou presque!
    Je n’ai pas la dent sucrée, mais ces pâtisseries semblent incroyables! 🙂

    À bientôt. 🙂

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