Le cotignac et le roudoudou – bonbons de France

Lors d’une journée de balade à Orléans, nous avons découvert deux spécialités locales : le cotignac qui date du XIVe siècle et le Clou d’Orléans récemment inventé par un pâtissier installé en plein centre ville. Nos dégustations auraient pu s’arrêter là, mais en comprenant le principe du cotignac, je ne pouvais pas ne pas présenter le roudoudou à Nine. Je lui laisse la parole, pour vous présenter trois bonbons et voyager un peu dans le temps.

Description et dégustation du cotignac

Le cotignac est dans une boîte ronde en bois, une sorte de petite boîte à camembert. Sur l’une, il y a la cathédrale et sur l’autre il y a Jeanne d’Arc. Ça représente la ville, car Jeanne d’Arc s’est arrêtée à Orléans (et même que dans la cathédrale il y a des vitraux sur la vie de Jeanne d’Arc).

À l’intérieur de la boîte, il y a une pâte qui ressemble à de la confiture. C’est un peu moelleux et pas trop collant quand je touche avec le doigt.

Pour manger le cotignac, on peut lécher. On peut aussi casser le couvercle et l’utiliser comme une cuillère. Ce n’est pas très facile, je préfère lécher.
C’est très bon, très sucré. C’est au coing. C’est moelleux. Je pensais que ce serait dur.

L’origine et l’histoire du cotignac

Il y a longtemps (au XIVe siècle) un monsieur était apothicaire. C’est à dire qu’il était un pharmacien du Moyen-Âge, il fabriquait des médicaments. Et il a fabriqué le cotignac dans la ville de Cotignac. C’était un remède pour se préparer à bien manger et digérer. On le mangeait avant le repas. On pensait aussi qu’il donnait des beaux bébés si on en mangeait pendant qu’on était enceinte.
Ensuite cet apothicaire est allé vivre à Orléans et a continué à vendre ses cotignac.

Le cotignac était offert aux rois et aux visiteurs importants. Le roi François 1er (un ami de Léonard de Vinci) adorait les cotignacs.

Aujourd’hui c’est une spécialité d’Orléans, mais un seul monsieur en fabrique, le confiseur Gouchault. On peut l’acheter dans plusieurs boutiques et à l’office de tourisme. La boîte n’est pas la même selon la boutique.

Le roudoudou, descendant du cotignac ?

Le roudoudou a été inventé quand mes mamies étaient bébés (années 1960). On pense que ce bonbon a été créé en s’inspirant du cotignac. Les deux bonbons se ressemblent beaucoup.

Au début, les roudoudous étaient dans de vrais coquillages. Moi je pensais que le coquillage vert se mangeait aussi. Mais non, il est en plastique.

Le roudoudou, c’est un coquillage avec à l’intérieur une pâte dure, vraiment super dure. On ne peut pas la casser avec les dents. On est obligé de lécher. C’est délimiam et sucré. Je le préfère au cotignac.

Le clou d’Orléans, chocolat praliné local

Ce chocolat ne s’achète que chez le pâtissier Cordier.

Sur la boîte il y a Jeanne d’Arc. Son drapeau a la forme de la Loire à Orléans. La Loire c’est la rivière qui passe à Orléans et chez ma mamie B. En fait, le clou est un chocolat qui ressemble au clou sur le sol dans la ville.

C’est un chocolat qui brille !!! Et on dirait qu’il y a de la noisette. Dedans.
Quand on le mange, c’est surtout délicieux. Ça croustille. J’ai l’impression qu’il y a du beurre de cacahuète, mais sur la liste des ingrédients c’est écrit « praliné et sésame ».

Finalement le clou et le roudoudou sont mes préférés.

Le top 3 des bonbons préférés de Nine

1. Les dragées de Verdun
2. Les roudoudous et le clou d’Orléans
3. Les babeluttes.

Laissez moi des commentaires sur vos bonbons préférés !

Cotignac et Roudoudou

13 commentaires Ajoutez les votres
  1. Ah oui ! les roudoudous ! c’est loin tout ça ! (enfin pas trop quand même !)
    Je ne connaissais pas le « délimiam » 🙂 Mais je comprends l’idée !
    Encore un bel article. Félicitations.

  2. Très chouette ces articles gourmands, bravo à Nine, ça donne très faim…
    La pâte de coing est un de mes péchés mignons, merci de me faire découvrir le cotignac ! J’ai manqué ça alors que je suis déjà allée à Orléans plusieurs fois, je me rattraperai 😉

    1. L’avantage d’avoir de la famille de la région, c’est qu’à chacun de nos passages, nous repartons avec quelques pots de gelée de coing ! On adore ça.

  3. Bonjour,
    Je ne me souvenais pas que le coquillage portait le nom de roudoudou . Je pensais que c’était un autre bonbon . Mais quand tu as commencé à décrire le cotignac , c’est bien à ce coquillage (en plastoc of course) auquel j’ai tout de suite pensé.
    Par contre, ton clou d’Orléans que je ne connais pas , me tente beaucoup plus.
    Dans les bonbons préférés, j’aime bien l’anis de Flavigny (surtout le parfum original). Autrefois, il y avait aussi les Zan au réglisse si cela te dit quelque chose…
    Martine42

  4. Les premiers roudoudous après guerre jusqu’au début des années 50 (1953/54) n’étaient pas dans des coquillages. A l’instar des Cottignac ils étaient aussi dans des boites en bois rondes. Vers 1953/54 sont apparus les roudoudous dans de vrais coquillages, puis 4 à 5 années après dans des coquillages en « plastoc » ! Ainsi va le « progrès » ….. et la pollution!

    1. Merci pour ce complément d’information, mais pourriez-vous nous dire d’où vous viennent les informations ?
      De notre côté nous avions trouvé que l’appellation « roudoudou » va spécifiquement avec le coquillage (vrai ou plastique). Cela n’exclut pas d’autres variétés de bonbons similaires mais dans une boite en bois.

    2. Enfin, une personne qui a les mêmes souvenirs que moi petite boîte en bois ( toute petite boîte ressemblent à celle du camembert) le bonbon était de toutes les couleurs comme un colimaçon

    3. Tout à fait, je me souviens très bien des roudoudous dans leurs petites boîtes en bois, c’était un peu rugueux sous la langue quand le sucre d’orge était fondu !
      Les mistral gagnants aussi avec leur petite paille pour aspirer la poudre !

  5. J’allais a l’ecole avec mes roudoudou et lechais en levant le dessus de mon petit bureau de temps en temps.
    Mais un jour, une maitresse a trouve mon cache et plus de roudoudou en classe. Quelle horreur!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *