Lapbook Carpe Diem : apprendre en famille même quand maman n’y connaît rien

En découvrant l’univers de l’instruction en famille d’un point de vue français, j’ai découvert des modes comme celle du lapbook. Et j’ai surtout appris que la majorité des mères sont des wonder-women ! Certaines d’entre elles créent tous les cours de leur enfant, les accompagnent tout au long de la journée et ont des idées pour leur faire réaliser de magnifiques livres, oups pardon lapbook. Elles sont du genre à se lever super tôt pour tout préparer, tandis que moi j’attends que ma fille me réveille.

Le lapbook est à la mode donc. Il s’agit d’un livret dans lequel l’enfant consigne tout ce qu’il a appris sur un sujet précis. Il peut être créé par la mère courage (j’ai tenté une fois l’expérience sur le thème de la musique, je ne recommencerai probablement pas), par les enfants qui savent lire, écrire, couper, coller (des exemples surprenants ici) ou être acheté tout prêt (merci merci Carpe Diem).

Alors pour pousser ma découverte de la version française de l’instruction en famille*, j’ai tenté l’expérience avec un lapbook sur les pandas, à découvrir pendant les années maternelles.

Couverture de notre lapbook sur le panda. Un tel succès que le coloriage a été fait deux fois !
Couverture de notre lapbook sur le panda. Un tel succès que le coloriage a été fait deux fois !

Et là encore, chapeau pour le boulot qui est fait en amont. J’avais un doute sur le besoin d’acheter un tel support (compter entre 5 et 10€ pour la plupart des fichiers). Internet propose tellement de ressources gratuites que je réfléchis toujours à deux fois avant d’acheter. Mais là, ça vaut le coup. Il y a de quoi travailler toute la semaine sur des activités variées et riches. Bien sûr on apprend plein de choses sur le panda, son cycle de vie, son alimentation, etc. On fait de la géographie, du coloriage, du découpage, du collage, du raisonnement logique.
Plus besoin d’être une super maman ou une papa génialissime, il suffit d’imprimer le dossier, de prendre le temps de le lire tranquillement, de réunir le matériel nécessaire et de répartir les activités sur plusieurs jours. Et tout le monde vous trouve formidable. Pour être encore plus extraordinaire, il est possible de s’inspirer des réalisations d’autres familles, misent en photo sur le site Carpe Diem.

Extrait de notre lapbook sur le panda avec un livre accordéon sur son alimentation.
Extrait de notre lapbook sur le panda avec un livre accordéon sur son alimentation.

En fait Carpe Diem, c’est la possibilité de proposer aux enfants des informations complètes sur un sujet sur lequel ses parents ne connaissent rien. Si pour les petits, ils apprennent en regardant une chenille traverser un chemin, pour les plus grands, les choses se compliquent et penser en dehors du moule de l’école n’est pas toujours facile. L’approche se fait ici par centre d’intérêt et englobe de nombreuses compétences. Je sais que le dossier sur l’art de la cartographie plaît énormément, dommage qu’il soit à réserver pour les plus de 9ans. En fait, c’est le seul reproche que je pourrais formuler, pas de géographie avant l’âge du primaire. Dommage, nous adorons les cartes, les langues étrangères, les habitudes du bout du monde.

Je pense que ce genre de support ne sont pas indispensables pour les enfants qui vont à l’école. Mais pour les enfants passionnés (qui font des collections de cailloux par exemple) ou pour les enfants non-scolarisés, les fichiers proposés par l’association permettent de répondre aux questions des enfants, de s’enrichir, de s’amuser, d’apprendre, sans noyer les parents dans des préparatifs sans fin (ou dans des encyclopédies mal adaptées).

Et puis vous saviez-vous que le panda ne fait que le poids d’un petit pamplemousse à la naissance ?

*que l’on se rassure, cette obsession française est une pointe de curiosité, je retournerai à mes folies anglophones, à mes recherches sur des sites dont je ne comprends pas un mot dès que j’aurai quitté le territoire français.

10 commentaires Ajoutez les votres
  1. Je ne savais pas pour le panda mais j’avais entendu la même chose pour l’ourson qui pèse moins d’un demi kg à la naissance ! Jamais entendu parlé de lapbook avant de lire ton article ! C’est fou ce que je découvre en venant ici 🙂 A+

    1. Et en plus je parle de sujet hyper varié, c’est super bon pour la culture générale 😉
      Bon, faut dire que le lapbook, quand l’enfant est scolarisé, ça fait un peu Tiger Mother d’en faire la pub. Mais c’est un super moyen de découvrir beaucoup de choses quand l’enfant est demandeur.

    1. Je pense que pour les enfants scolarisés, c’est une alternative au super très/trop scolaire. Par contre il faut trouver des sujets qui intéressent l’enfant pour que ça marche bien. J’espère que tu y trouveras ton bonheur.

  2. Salut Typhanya, je tombe sur ton article en préparant le lapbook pour Mini Voyageuse pour réviser ce q u’elle a appris à l’école sur le corps humain! C’est en effet un travail de folie! Nous on s’en sert en complément de l’école pour voir que c’est aussi rigolo d’apprendre d’une autre façon: là on vient de monter un squelette qui fait 90cm et on s’en servira pour décorer la maison à halloween!
    J’adore le principe des lapbooks dommage que ce ne soit pas plus utilisé en France! mais en CM les enfants faisant des exposés, Mini Voyageuse en a fait aussi sur notre visite en Bavière de Neuschwanstein!
    Jamais testé ceux de Carpe diem , pour le moment on se débrouille sans puisque ce ne sont que des révisions!

    1. Génial le coup du squelette.
      Pour réviser le lapbook est vraiment pas mal, mais je ne suis pas sûre que j’en referai beaucoup ou alors quand ma fille sera en âge de faire 90% du boulot.

      1. Alors t’en fera pas beaucoup! Là on a coupé chacune des parties, collé ensemble etc… et à 9.5 ans! Mais je prends sur moi et je me dis que ce sont des bons moments passés ensemble même pour les devoirs! Par contre pas testé avec Mini Voyageur bientôt 3 ans, je laisse le plaisir de la peinture, bricolage à la maitresse! 🙂 pas assez patiente, je préfère lire avec lui!

        1. Là ce qui m’ennuie c’est que je passe trop de temps toute seule. A chercher les infos (elle ne sait pas écrire), à découper les petits détails, à regrouper tout le matériel, etc. Si tout le travail se fait ensemble, ça me va, la présence est là pour guider pas pour faire et répondre à un manque de capacité.

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