Ciel, un bébé dans l’avion !

Et voilà, le Japon c’est déjà fini. Mon namoureux a vaguement repris le chemin de la fac (on appelle ça les inscriptions, ça dure toujours des semaines) et j’ai débuté un stage de prof de deux mois.

Ayant voyager avec un bébé, je découvre une nouvelle question que tout le monde pose. Après la traditionnelle « alors, c’était bien ? » (qui permet de vite passer à autre chose si nécessaire) vient systématiquement « et l’avion avec un bébé ? ». Cette question reflète un peu l’état d’esprit des voyageurs nous voyant arriver avec un truc qui bouge, qui crie, ciel, un bébé dans l’avion !

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J’avais l’impression de lire dans les yeux des personnes m’entourant « pourvu qu’ils ne soient pas à côté de moi, pourvu qu’ils ne soient pas à côté de moi… ». Et je dois dire que j’avais tendance à répondre (intérieurement bien sûr) « pourvu qu’elle n’ait pas mal aux oreilles, pourvu qu’elle n’ait pas mal aux oreilles ». Que d’ondes négatives pour un vol de plus de 15h.

Je vous rassure tout de suite, elle n’a pas eu mal aux oreilles. Elle a eu faim de temps en temps, alors que ses parents n’avaient rien à proposer dans la minute là tout de suite. Mais le remède était toujours facile. Et surtout, il y a tellement de choses nouvelles dans un avion, qu’elle était bien trop occupée. Le premier prix revient aux sacs à vomi, avec lesquels elle a joué systématiquement. Sans compter que sur un vol intérieur au Japon elle a reçu un petit avion en plastique accroché à un élastique (pour le mettre sur le téléphone portable qu’elle n’est pas prête d’avoir). Un succès !

Alors après de nombreuses heures de vol, quelques siestes d’une demi-heure, lors de nos derniers tours aux toilettes pour changer la couche si délicatement parfumée de la petite aventurière, nous avons remarqué que les autres voyageurs ne nous fuyaient plus. Et comme ça, au hasard de la discussion, une remarque tombait « elle est drôlement calme », « oh, je n’avais pas vu qu’il y avait un bébé, on ne l’a pas entendu »… J’avais à chaque fois envie de leur répondre qu’un avion est un endroit super bruyant (surtout de ce format là, contrairement au vol domestique) et que même en la torturant, seuls les trois rangs autour de nous auraient remarqué sa présence. Mais j’ai un peu de savoir vivre, et je me suis donc contentée de jouer à la japonaise « oh, elle n’est pas si calme que ça, vous savez, mais merci ».

Mais entre nous, je vais vous dire un truc : ces remarques sont des compliments et ça fait toujours plaisir. Et surtout, c’est vrai qu’elle a assuré notre puce de 9 mois à l’aller (10 au retour, on n’arrête jamais de compter). Non seulement elle a mis toutes les hôtesses dans sa poche, mais elle a même permis à ses parents de dormir une heure à l’aller et de regarder deux film au retour (elle jouait à nos pieds et nous avons mis 5h à regarde un film de 2h, mais on l’a vue en entier). Et si c’était à refaire, je recommencerais… et ça tombe bien, on réfléchit à notre prochaine destination.

4 commentaires Ajoutez les votres
    1. Je comprends l’appréhension quand l’enfant est turbulent avant le départ, quoique je me regarde plus le comportement des parents. Ceux qui rappellent leur enfant à l’ordre toutes les 5 secondes me stressent énormément.
      Pour les bébés, on ne peut pas savoir, alors autant leur laisser une chance.

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